Télégrammes : iPhone 8 à plus de 1000 dollars, AMD Ryzen snobe Windows 7, Vol maousse à la NSA

Pas de dessaisissement d’affaires ou d’explosion dans une centrale nucléaire, ne saurez vous détourner de la lecture des télégrammes du soir.

L’iPhone 8 à  plus de 1000 dollars. Les rumeurs sur l’iPhone 8 se multiplient. La dernière en date provient de . Qui suggère que le prix d’entré du prochain modèle de smartphone pourrait dépasser les 1000 dollars. Surprenant alors que le plus haut de gamme des iPhone 7 Plus s’affiche à 969 dollars avec 256 Go de stockage. Mais l’écran à technologie Oled, au lieu de LCD, qui devrait équiper l’iPhone 8 pourrait lourdement peser sur la facture alors que Samsung s’inscrit comme le seul fournisseur massif du composant pour le moment. Qui plus est, l’iPhone 8 pourrait viser les 5,8 pouces, contre 5,5 pour l’iPhone 7 Plus. Fast Company, qui déclare s’appuyer sur une personne ayant une bonne connaissance des projets de Cupertino, confirme la présence d’un dos en verre au lieu du métal. Les deux façades seront cerclées par un acier inoxydable, moins cher que l’aluminium. Mais un double capteur d’image pèsera également sur la facture. Tout comme une batterie plus large. Apple chercherait également à supprimer le bouton physique de retour à l’accueil mais rencontrerait des difficultés. En revanche, un lancement anticipé de la production du terminal précédemment avancé ne serait pas d’actualité. Il serait toujours prévu pour mai prochain.

AMD Ryzen ferme la porte à Windows 7. Alors que certains espéraient une compatibilité avec Windows 7, le constructeur vient de doucher leurs attentes en confirmant que les puces Ryzen seront exclusivement sur Windows 10. Avec cette décision, AMD s’aligne sur la politique de Microsoft pour n’installer que son dernier OS sur les PC. Une stratégie similaire est attendue pour les prochaines puces d’Intel. Sur Ryzen, les puces ne sont pas encore sorties, mais des fuites sur la toile, montrent qu’elles vont se décliner en 3 gammes : R3, R5 et R7 en distinguant 3 séries, classique, Pro et X.

Harold Thomas Martin III ou le vol maousse du renseignement US. Après l’affaire Snowden, la NSA était censée avoir renforcé ses procédures de sécurité pour éviter de nouvelles fuites de données. A la lecture de l’acte d’accusation de Harold Thomas Martin III, un salarié de Booz Allen Hamilton ayant travaillé comme sous-traitant pour la NSA qui a été arrêté fin août 2016 par le FBI, on se dit toutes les failles n’ont pas été comblées.  Cet informaticien est accusé par le gouvernement américain d’avoir dérobé quelque 50 To de données, dont évidemment de nombreuses informations classifiées. Les données soustraites, dont certaines l’ont été dès 1996, touchent au total 5 agences américaines, dont la NSA, la CIA, le commandement intégré des cyber-opérations (US Cyber Command) et le ministère de la Défense. Y figurent des informations très sensibles, comme des opérations planifiées de lutte contre le terrorisme. Certains experts soupçonnent Harold Thomas Martin d’être la source des Shadow Brokers, ce mystérieux groupe de cybercriminels qui, en 2016, a dévoilé sur le Web des outils de hacking de la NSA.