Télégrammes : iPhone 8 un écran OLED, Bouygues Telecom arnaqué, cybersécurité tour de vis en Chine

Moins effrayants que Halloween et la fête des morts, les télégrammes du soir reviennent vous hanter.

iPhone 8 avec un écran OLED. On ne sait pas encore grand chose du prochain iPhone, qui devrait sortir à l’automne 2017, mais la bataille pour être un des fournisseurs d’Apple fait déjà rage, notamment sur les écrans. En effet, l’iPhone 8 devrait adopter la technologie OLED pour son écran. Dans ce domaine, Samsung, LG et Sharp s’affrontent à coup de milliards de dollars pour créer des chaînes de fabrication pour ce type d’écran et répondre ainsi à l’appel de la firme de Cupertino. LG a, par exemple, prévu d’investir 1,75 milliard de dollars. Au troisième trimestre, Samsung a dégagé 5,15 milliards de dollars dans ce domaine portant son investissement total à 9,7 milliards de dollars.

Bouygues Telecom victime d’une arnaque de grande ampleur. Un réseau d’escrocs a réussi à ouvrir 760 lignes téléphoniques chez l’opérateur. A la clé, une fraude estimée à 582 000 euros. Concrètement, les aigrefins utilisaient des faux papiers pour ouvrir des comptes en choisissant des forfaits avec des téléphones haut de gamme subventionnés. Une fois que l’opérateur découvrait la supercherie, il était trop tard : impossible de prélever quoi que ce soit ; les téléphones étaient de leur côté revendus par les fraudeurs. Petit hic, ce réseau œuvrait toujours dans le même département, les Yvelines. Le commissariat des Mureaux en charge de l’enquête a mis la main sur deux escrocs qui, à eux seuls, ont ouvert 128 lignes. D’autres interpellations sont à prévoir.

Cybersécurité : tour de vis en Chine. Le Parlement chinois examine en ce moment pour la troisième fois une proposition de loi sur la cybersécurité, texte qui s’est attiré de nombreuses critiques dans ses moutures précédentes. La session parlementaire courant de ce 31 octobre au 7 novembre devrait abriter le dernier examen de ce texte avant son adoption définitive. Sa mouture précédente prévoyait un renforcement du contrôle du gouvernement chinois sur les technologies employées dans le pays, notamment l’obligation de stocker les données dans l’Empire du Milieu ainsi que celle d’y déposer les clefs de chiffrement. Des exigences qui ont évidemment heurté les vendeurs de technologies, notamment américains.