IT et DAF : le casse-tête des données financières

financements investissements euros (crédit photo © Mopic - shutterstock)

Près de 7 dirigeants sur 10 pensent que leur organisation a pris des décisions clés sur la base de données financières inexactes, relève BlackLine.

Les incertitudes réglementaires (Brexit, RGPD…), la multiplication des sources de données et la pression technologique sont autant de défis à relever pour les organisations.

C’est en tout cas le point de vue défendu par BlackLine, rapport à l’appui. 1154 dirigeants et managers financiers, informatiques et métiers de grandes entreprises ont été interrogés par l’institut de sondage Censuswide. France, Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Hong Kong, Singapour et Australie sont couverts. Que retenir de cette enquête ?

96% des répondants s’accordent sur l’impact négatif que peuvent avoir des données financières non identifiées comme « inexactes » sur l’activité de leur groupe. Ils redoutent le risque de réputation, la défiance concernant les investissements futurs et, plus largement, la sanction des marchés, des régulateurs ou encore des tribunaux.

Globalement, 84% des décideurs interrogés jugent que leur département financier a une visibilité « totale » sur les données financières qui concernent leur entreprise.

Malgré tout, 69% pensent que leur organisation a pris au moins une décision stratégique sur la base de données financières inexactes l’an dernier. 36% l’affirment.

De surcroît, 55% ne sont pas totalement convaincus de pouvoir identifier des erreurs financières avant de déclarer des résultats comptables. L’erreur humaine, des sources de données multiples et des technologies parfois obsolètes, sont les principaux challenges à affronter.

Automatisation

« Il est préoccupant de constater que tant d’entreprises n’ont pas confiance en leur capacité à identifier les erreurs et à fournir des rapports justes », a déclaré Mario Spanicciati, directeur de la stratégie chez BlackLine. Les technologies adaptées existent pourtant, a ajouté l’éditeur de logiciels, qui prêche ainsi pour sa paroisse.

Justement, pour réduire les risques, 41% des dirigeants interrogés disent s’appuyer sur des technologies d’automatisation/optimisation des processus de contrôle financier (le coeur de métier de BlackLine). Et 38% ont renforcé leur stratégie d’audit interne/externe.

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