E-Mail 'IT Life - Frédéric Alliaume (CHU de Rennes) : les enjeux humains au delà  des technos' A un(e) Ami(e)

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Très impliqué dans les programmes régionaux, dont ‘e-santé’ et le réseau télé-santé Bretagne, le CHU de Rennes continue sa modernisation. Après une mise à  niveau de ses solutions de stockage il y a quelques mois, il s’agit cette fois d’optimiser et d’automatiser la gestion de son plan d’adressage IP, comme l’explique Frédéric Alliaume, responsable Infrastructures du Système d’Information de CHU pour 5 sites hospitaliers sur la métropole d’Ile & Villaine (*).

Le CHU vient d’opter pour une solution permettant d’automatiser la gestion de ses adresses IP, leur allocation dynamique (DHCP) et la résolution de noms DNS publics. En pratique, il s’agit de faciliter le suivi des plans d’adressage IP et de garantir la redondance du service.
« Nous savons que dans les projets hospitaliers, au-delà  des aspects techniques, il y a des enjeux humains. De plus en plus d’équipements techniques et médicaux communiquent grà¢ce au protocole IP», confirme l’éditeur de la solution.

Silicon.fr – Quel est l’objectif principal de ce dossier?

Frédéric Alliaume – Notre objectif visait à  remplacer nos tableaux Excel et bases   Access par une solution centralisée d’adressage IP et d’allocation dynamique DHCP. La solution retenue permet de déléguer à  chaque service la gestion d’un lot d’adresses IP tout en maintenant un contrôle global.

Avec cette solution, aujourd’hui déployée et officialisée en avril 2012, le CHU centralise désormais ses plans d’adressage IP dans une interface unique. Toutes les équipes vont pouvoir travailler sur une seule base mutualisée, y compris les ingénieurs biomédicaux qui s’occupent des équipements dédiés au médical, également reliés au réseau.

Quels avantages en tirez-vous?

Cette gestion centralisée permet au CHU de gagner du temps dans ses opérations quotidiennes, d’éliminer les erreurs, d’éviter les indisponibilités de service et d’obtenir une meilleure visibilité et un contrôle de l’adressage IP optimisé.

Quelle technologie est déterminante dans ce projet?

Nous avons retenu la plateforme SolidServer d’Efficient IP qui automatise la gestion des services IP-DNS-DHCP. Elle a été mise en oeuvre par l’intégrateur Interdata, que nous connaissions déjà . Depuis 4 ans, ses équipes intègrent et maintiennent des équipements de ‘load balancing’ (équilibrage de charge), qui nous permettent d’optimiser l’accès à  la plate-forme du dossier patient informatisé.

Interdata intègre les solutions de l’éditeur depuis plusieurs années et compte de très nombreux projets d’IPAM (IP Address Management) avec cette solution SolidServer. Cette expertise sur ces problématiques et son implication dans le secteur santé ont été des éléments déterminants dans la décision du CHU. Nous avons entériné le choix après réalisation d’une maquette.

CHU de Rennes
CHU de Rennes

Une infrastructure tenue à  jour

Le CHU de Rennes, impliqué dans divers programmes de modernisation (réseau e-santé, télé-médecine…), voit depuis quelques années la volumétrie de ses données grossir de façon drastique.

Son infrastructure serveurs est répartie sur deux sites sur lesquels sont mis en œuvre des mécanismes de haute disponibilité pour assurer la production. Plus de 200 applications métiers et plusieurs bases de données critiques (Oracle, SQLServer et MySQL) y sont hébergées. Une grande partie des applications est virtualisée avec IBM AIX et avec VMware vSphere, et quelques serveurs de développement avec Microsoft Hyper-V.

Dans ce contexte, les besoins en matière de stockage du CHU ont très vite explosé.

Il y a quelques mois, il a ajouté à  son infrastructure deux baies de stockage, en remplacement de 4 baies de stockage existantes arrivées à  saturation (EMC CX500 et EMC CX380). Deux nouvelles baies unifiées EMC VNX (modèle 5700) ont été acquises, dotées des technologies Fast Cache et Fast VP et secondées, pour la réplication, par une appliance (Recover Point).

«  Ces baies unifiées VNX 5700 nous permettent de gérer notre stockage plus intelligemment, et d’aller vers une continuité de service de haut niveau, explique Frédéric Alliaume. Non seulement nous avons sécurisé au mieux nos données et nos infrastructures, mais nos équipes peuvent mieux optimiser leur temps. »

Les principaux avantages ont été une réduction de 19% des coûts d’acquisition du stockage et une réduction de 25% du coût global de stockage par giga-octet. A cela s’ajoutent une amélioration significative de la sécurité dans la protection contre les erreurs humaines et une meilleure fiabilité des installations ainsi qu’une plus grande stabilité des applications critiques.

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(*) 16 pôles d’activité sur 5 sites

Le CHU de Rennes compte 16 pôles d’activités médicales et médico-techniques, répartis sur cinq sites dans la ville : l’hôpital de Pontchaillou, l’Hôtel Dieu, la Tauvrais, le Centre de soins dentaires et l’Hôpital Sud. Sa capacité totale d’hospitalisation est de 1 737 lits et 178 places. Son budget 2011 était de 566 M€. Il emploie environ 1200 médecins et 5500 agents non médicaux. En 2011, il a géré 524.774 journées d’hospitalisation dont 381.181 en court séjour.

Ce CHU se positionne en établissement de référence aussi bien sur les plan régional et interrégional.
S’agissant du programme national e-Santé, le CHU de Rennes adhère au Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) fondé en 2007 par les fédérations de professionnels et d’établissements de santé de Bretagne. Comptant 96 membres (2012), cet organisme de droit privé, à  but non lucratif, est ouvert à  tous les professionnels de santé et établissements de santé et médico-sociaux de Bretagne. Il fédère divers services d’e-santé, comme, par exemple, les Systèmes d’information partagés de santé (échanges de données entre professionnels et établissements nécessaires à  la prise en charge des patients), comprenant le DMP (Dossier Médical Personnel), une messagerie sécurisée pour le transfert de documents médicaux, des systèmes mutualisés d’archivage d’images médicales, ainsi qu’un ensemble de pratiques de télémédecine, comme la téléconsultation, la télé-expertise (avis spécialisés), la télé-surveillance (télécardiologie, télédialyse…), la téléassistance (interventions chirurgicales…).
Ce programme GCS recouvre également la régulation des SAMU-Centre 15 et les services numériques destinés aux patients (sites web d’information en santé, et support d’éducation thérapeutique interactive).


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