JavaOne 2011 : Oracle livre JavaFX 2.0 et un code source libre ?

JavaFX 2.0 est enfin rendu public. Cette technologie a quelques arguments pour s’imposer, comme la taille de la communauté Java et la libération annoncée de son code source.

La technologie JavaFX 2.0 est dorénavant accessible en mouture définitive.
Cette dernière a été présentée par Oracle dans le cadre du JavaOne 2011 de San Francisco.
Rappelons que JavaFX permet de créer des applications Internet riches et vient ainsi en concurrence de produits comme Flash, Silverlight et l’HTML5.

Une refonte complète
Le changement est radical par rapport à la précédente version de JavaFX : support de l’accélération graphique matérielle, meilleures performances et gestion améliorée du multitâche sont ainsi de la partie.
Le système multimédia et les fonctions web ont également été entièrement revisités. Un composant HTML basé sur le WebKit fait ainsi son apparition.

Encore quelques efforts
Seul défaut de cette solution, son manque de portabilité, puisqu’elle n’est accessible que sous Windows et Mac OS X (et encore, uniquement en bêta).
Toutefois, ce problème devrait être réglé rapidement. Des versions iOS et Android de JavaFX 2.0 ont ainsi été présentées.
La firme devrait également proposer prochainement une version de test publique de JavaFX Scene Builder, un créateur d’interfaces graphiques pour JavaFX, qui viendra concurrencer directement des outils Flash Builder.

Trop tard ? Peut-être pas
Si JavaFX 2.0 arrive enfin à se hisser au niveau des autres offres, comme Flash ou Silverlight, Oracle a cependant ici un train de retard.
En effet, le monde des RIA semble aujourd’hui répondre à seul maitre : l’HTML5.
Toutefois, Oracle a quelques cartes à jouer. Tout d’abord, les applications JavaFX pourront être déployées directement sur le poste client (à l’instar des applications AIR et Silverlight).
De plus, la firme entend libérer le code source de sa technologie.
Un avantage décisif par rapport aux solutions concurrentes, même si le processus – qui sera réalisé en plusieurs étapes – risque d’être très lent.