Jeux-vidéos: Spiderman, Harry Potter, Shrek, le succès tient à un titre

Trimestre record pour Electronic Arts avec Harry Potter et le championnat d’Europe de football, et Activision avec Spiderman 2 et Shrek 2. Quand un titre marche, l’éditeur respire? se dit Infogrames qui souhaiterait que le succès de Driver 3 redonne confiance aux investisseurs

Avec un chiffre d’affaires en hausse de 22% à 431,64 millions de dollars, et un bénéfice net à 24,23 millions de dollars, le premier éditeur mondial de jeux vidéo

Electronic Arts termine son premier trimestre fiscal 2005 sur un record avec des chiffres supérieurs aux attentes. C’est du côté d’un magicien à lunettes, un certain Harry Potter, et son affrontement avec un prisonnier échappé d’Azkaban, qu’il faut rechercher le coup de pouce qui a permis à Electronic Arts d’afficher des résultats insolents. Sans oublier le football avec UEFA Euro 2004, et la ‘baston’ avec Fight Night 2004, qui avec Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, ont chacun dépassé le million d’exemplaires livrés. Même son de cloche du côté d’Activision, qui plutôt que de se laisser prendre dans la toile d’araignée, a su au contraire profiter de sa licence Spiderman. Et en s’associant au monstre vert Shrek l’éditeur s’offre un premier trimestre fiscal 2005 lui aussi avec une hausse record. Activision a publié des résultats trimestriels en forte hausse, chiffre d’affaires en progression de 33% à 211,3 millions de dollars et bénéfice net presque triplé à 12 millions de dollars. Ici aussi, ce succès tient à deux titres tirés d’énormes licences cinéma, qui cumulent à eux deux 5 millions de titres livrés : Siperman 2 et Shrek 2. En attendant la sortie en août du méga block, le très attendu Doom 3. Du côté d’Atari (Infogrames) les choses ne se déroulent pas exactement de la même façon. Le jeu Driver 3 est un succès, leader des ventes en Europe (France, Allemagne, Grande-Bretagne en particulier), et 240.000 titres vendus aux Etats-Unis lors de sa première semaine d’exploitation. Ce qui le place d’entrée en quatrième place des ventes sur le continent américain et seconde sur la PlayStation 2 de Sony. Mais Infogrames, dont la structure financière n’en finit pas d’inquiéter le marché, n’a toujours pas retrouvé la confiance des investisseurs. Peut être le deuxième éditeur mondial et premier européen trouvera-t-il dans le succès de ses concurrents le coup de pouce pour repartir à la hausse ?