Kaspersky s’attaque à la protection des mobiles

L’éditeur russe de logiciels de sécurité annonce la disponibilité de sa
nouvelle solution pour smartphones conçue pour les systèmes d’exploitation
Symbian et Windows Mobile

Les terminaux mobiles sont désormais une réalité en termes de parcs dans beaucoup d’entreprises. Réseaux haut débit et capacité de stockage à la hausse permettent aux cadres et toutes les équipes nomades de rester en contact et d’échanger des informations avec leur entreprise. En jeu: des gains de temps et, donc, de productivité.

Mais le succès de la mobilité professionnelle a son revers: la sécurité. Si les postes de travail fixes sont désormais bien protégés (encore que…), les terminaux mobiles (PDA, PC portables, smartphones) sont souvent hors de contrôle. Le nombre de virus se multiplie et les éditeurs de sécurité se jettent dans la brèche.

Selon une étude menée sur le salon Infosecurity, 81% des PDA stockent des contacts professionnels, 59% des agendas professionnels et 27% des données d’entreprises.

C’est le cas de Kaspersky qui lance Anti-Virus Mobile. Ce logiciel assure la protection des smartphones contre les programmes malicieux et les diffusions indésirables de SMS et MMS.

Le contrôle des menaces en temps réel s’applique aux connexions sans fil, aux messages EMS/MMS, ainsi qu’aux données transmises lors de la synchronisation avec un PC.

Kaspersky Anti-Virus Mobile exploite les fonctions avancées des smartphones en s’appuyant sur l’utilisation du navigateur web intégré pour la réception des bases antivirales mises à jour ainsi que l’information sur les virus détectés.

Les nomades friands des smartphones apprécieront particulièrement unen nouvelle fonction anti-spam, faisant barrière aux diffusions publicitaires de masse et indésirables par SMS et MMS.

Les utilisateurs du module antispam ont à leur disposition trois modes de fonctionnement :

– Activer

– Listes B/N uniquement

– Désactiver

En mode « activé », l’anti-spam filtre les messages entrants à l’aide des listes « blanches » et « noires » mises en place par l’utilisateur selon une procédure simple.

Autrement dit, lorsqu’un message dont le numéro de téléphone ne fait partie d’aucune des listes arrive, l’anti-spam affiche une requête à l’utilisateur : bloquer ou autoriser le message entrant, puis placer le numéro en liste  » blanche » ou « noire ».