Knowledge 14 – ServiceNow se lance dans le Share-IT Business

Comme l’illustre le mouvement Open Source, le partage logiciel peut parfois très bien fonctionner. Et la conjugaison des talents engendre parfois des solutions imaginatives, robustes et fiables.
C’est dans cet esprit de partage et de collaboration que ServiceNow lance sa plate-forme de partage et d’échanges gratuits en ligne baptisée Share.
L’objectif consiste à  permettre à  ses clients de partager des snippets (portion réutilisable de code), des applications complètes, des extensions applicatives, des modules d’intégration, des tableaux de bord, etc.
«  Pourquoi gaspiller du temps à  réécrire quelque chose qui existe déjà  et qui fonctionne bien  ? » demande Dave Stephens, vice-président Applications chez ServiceNow. «  En outre, cette plate-forme est née suite à  la demande de nombreux clients. Et les partenaires contribuent déjà  ou s’y intéressent. »

Poster et télécharger

Des fiches détaillées avec évaluation et commentaires des utilisateurs
Des fiches détaillées avec évaluation et commentaires des utilisateurs

Sur share.servicenow.com, l’utilisateur peut concevoir des applications ou des modules “portables”, les packager, les mettre à  jour, les documenter, etc. Bien entendu, les échanges communautaires (évaluations et commentaires associés) ont également pour vertu de favoriser la collaboration afin d’améliorer l’application proposée.
Côté langage, Java et le JavaScript règnent en maîtres absolus, tandis que les interfaces en HTML5 garantissent la compatibilité sur la quasi-totalité des environnements PC, mobiles, etc. Quant aux workflows, ils se conçoivent essentiellement par des définitions et via des interfaces graphiques. Cependant, des workflows évolués peuvent constituer soit une bonne solution, soit un bon point de départ à  adapter. Et dans tous les cas, des gains en temps et en productivité appréciables.
Cette plate-forme représente aussi un moyen pour les spécialistes de s’illustrer ou pour les partenaires d’exposer leur savoir-faire. à€ condition évidemment de ne pas générer des avis négatifs!
L’utilisateur de ServiceNow peut aussi rechercher du contenu, lire les fiches descriptives, évaluer les composants ou applications proposés, et télécharger gratuitement ce qui l’intéresse. «  Il suffit de télécharger l’objet et de valider l’installation automatiquement dans son instance ServiceNow, » explique Dave Stephens.

Le SaaS joue à  la PaaS

Pourquoi un éditeur de solution de supervision propose-t-il ce type de site de partage  ? Tout simplement parce qu’il le peut. En effet, il faut considérer ce service cloud comme une plate-forme intégrée dont les modules (CMDB, workflow, analytics…) peuvent être utilisés par tout développeur ou intégrateur. Un peu à  la manière de force.com de Salesforce (mais seulement en Java), ServiceNow joue également le rôle de PaaS (Platform as a Service).
«  Par exemple, si je crée un objet OS Android dans la Taxonomie [NDLR : CMDB], il peut immédiatement profiter de toutes les fonctions et de tous les modules de la plate-forme ServiceNow, » détaille Dave Stephens.

Un modèle en évolution ?

Si la gratuité est de mise, certains partenaires ont déjà  fait savoir qu’ils souhaitaient également proposer du contenu payant. Cette plate-forme communautaire deviendrait alors plutôt une place de marché comme les autres, et le contenu gratuit risquerait fort de se réduire à  une peau de chagrin.
Côté validation et certification, les porte-paroles sont plus réservés. Pour l’instant, ils comptent essentiellement sur l’évaluation par les utilisateurs pour réguler la communauté, “en gardant un œil sur ce qui est posté”.
Toutefois, les équipes travailleraient actuellement à  un mode de validation ou de certification de ce qui est publié sur la plate-forme.

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