L’année 2004 avait été difficile pour les salariés de l’opérateur néerlandais KPN. Les années qui suivent ne devraient pas être meilleures. Le groupe batave envisage en effet de supprimer entre 1.500 et 1.750 postes par an jusqu’en 2009, soit un total de 8.000 postes.
Entre 2001 et 2005, 21.000 postes auront été supprimés. Globalement, les effectifs de KPN sont passés de 46.214 personnes en 2001 à 28.056 en 2004. Ils seront de 20.000 en 2009. Comme tous les opérateurs télécoms historiques, KPN souffre terriblement sur ses activités traditionnelles de téléphonie fixe. Le but de ces suppressions massives d’emplois est d’économiser 850 millions d’euros. Ce plan social s’explique aussi par la volonté de KPN de passer au tout IP (Internet Protocol). Il s’agit de s’orienter uniquement vers le marché très porteur de la VoIP, la téléphonie sur Internet. « Nos services pourront être offerts avec considérablement moins de gens », explique-t-on chez l’opérateur. Dans le même temps, KPN veut développer ses activités mobiles et proposer de nouveaux services via son réseau numérique. 1,7 milliard d’euros seront investis. Téléphonie IP, suppression de postes, mobilité: autant d’éléments qui doivent permettre au groupe batave de renouer avec la croissance. En 2004, le résultat net de KPN a fondu de 45% à 1,5 milliard d’euros.
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