Faciliter le déploiement d’applications conteneurisées en périphérie : c’est l’objectif de KubeEdge.
Le projet avait émergé en 2018 sous l’impulsion de Huawei. La Cloud Native Computing Foundation l’avait pris sous son aile l’année suivante. Elle l’a récemment promu au statut « incubation ».
Arm, Google, Red Hat et VMware, entre autres poids lourds de l’IT, contribuent à l’initiative. Leur cible au sein des infrastructures edge : les systèmes capables d’exécuter des conteneurs, mais pas un plan de contrôle Kubernetes.
Parmi ces systèmes, il y a les passerelles IoT, destinées à connecter au cloud des équipements non compatibles IP. BPM, conversion de protocoles et attribution d’identités sont autant de tâches qu’elles effectuent et qu’on peut penser conteneuriser. Mais les ressources limitées dont elles disposent n’en font pas le principal terrain de jeu de KubeEdge.
Le projet vise plutôt les serveurs, y compris en grappes hétérogènes* (Arm/x86, disque dur/SSD, avec ou sans GPU…). Il implémente des briques telles qu’un serveur MQTT pour assurer un fonctionnement hors ligne.
La version 1.4, publiée au mois d’août, améliore la gestion des protocoles de communication et permet de définir les données à traiter en périphérie. Elle apporte aussi une option de rotation automatique des certificats.
Sur la feuille de route figurent notamment :
* Des travaux sont en cours en dehors du cadre de KubeEdge pour optimiser la distribution des applications sur ces infrastructures hétérogènes. Ils impliquent des concepts de types « affinités » et « tolérances ».
Illustration principale © GKSD – Fotolia
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