Kubernetes : avec Juju 2.7, Canonical peaufine l’expérience

Avec JuJu 2.7, la prise en charge de Kubernetes évolue pour faciliter le déploiement et la gestion de charges de travail basées sur les conteneurs.

Canonical, l’entreprise qui finance Ubuntu Linux, a livré la version 2.7 de Juju, son gestionnaire de paquets pour le cloud et la gestion de charges de travail basées sur les conteneurs. Les développeurs et les utilisateurs finaux sont ciblés.

« Les charms [séries de scripts pour le déploiement et l’exploitation de logiciels] Kubernetes (K8s) peuvent désormais définir des actions, des agents et communiquer en retour avec Juju par l’intermédiaire de la commande juju-run dans la variable PATH du pod », a indiqué dans un billet de blog l’entreprise dirigée par l’ingénieur sud-africain Mark Shuttleworth.

Les utilisateurs expérimentés de K8s ont ainsi la possibilité d’administrer des fonctionnalités natives de la solution d’orchestration de conteneurs Kubernetes directement depuis les charms. D’autres améliorations viennent enrichir cette version 2.7 de Juju.

API cloud

Canonical met en exergue les changements suivants :

– la gestion du réseau associée au déploiement d’applications dans le cloud a été facilitée avec l’intégration de la commande juju bind.
– les bundles (ensembles de charms qui relient les services entre eux) permettent de décrire les relations entre les modèles pour réutiliser des applications hors de leur modèle d’origine.

De plus, les bundles prennent désormais en charge la fonctionnalité « trust » de Juju. Avec elle, les utilisateurs peuvent déléguer l’accès programmatique aux API cloud vers les charms. Ces derniers peuvent ainsi « provisionner directement le stockage », a précisé Canonical.

Quant à l’évolution du comportement de la ligne de commande, elle fait également partie des changements déclarés dans les notes de version 2.7 de Juju.

(crédit photo : transfered to commons by Bloody-libu / CC BY-SA 3.0)