Créer un cluster Kubernetes multicloud ? Il y a les maillages VPN pour ça. C’est-à-dire des sous-réseaux virtuels qui font le pont entre des nœuds de travail hébergés dans différents environnements. Nebula, Netmaker, Tailscale et Twingate en sont autant de représentants.
Du côté de Scaleway, on a choisi de s’appuyer sur un autre projet : Kilo. Sa particularité : il implémente – comme Netmaker – le protocole WireGuard, connu pour réduire efficacement la latence qu’induisent les VPN.
L’hébergeur a imbriqué Kilo à Kapsule, son Kubernetes managé exploité en prod depuis début 2019. Il en a résulté l’offre Kosmos. Lancée début août en bêta publique, elle vient de passer en phase de disponibilité générale. C’était la semaine dernière, en marge de la KubeCon North America.
Pour ce qui est des emplacements d’hébergement du plan de contrôle, on prend les mêmes et on recommence : Paris, Amsterdam ou Varsovie. Le ticket d’entrée, lui, évolue à la hausse. Alors que Scaleway l’annonce à 0,02 € HT/h pour Kapsule, on est à 0,1375 € sur Kosmos.
Entre le cloud Scaleway et les ressources externes, tout n’est pas encore géré à parité. C’est globalement bon pour l’équilibrage de charge comme pour le stockage (grâce aux interfaces standard des principaux CSP). Pour la distribution des workloads aussi, au travers des différentes options que propose Kubernetes (sélecteurs, taints, tolérances…). On ne peut pas en dire autant de la mise à l’échelle et de la réparation automatiques. Avec Kosmos, elle se limite pour le moment aux nœuds Scaleway. Le reste doit être configuré directement chez les fournisseurs.
Autre disponibilité générale annoncée en marge de la KubeCon North America : celle du Kubernetes managé de Civo. Les démarches s’étaient accélérées cet année pour l’éditeur britannique. Il avait notamment obtenu, en mars, la certification CNCF. La mise en production chez une poignée de clients avait débuté en mai, avec le passage en « accès anticipé » à la KubeCon EU. Une zone d’hébergement a ouvert en septembre à Francfort (Allemagne).
Le ticket d’entrée est à 4 $/mois. En plus de quoi on paye, d’un côté, les ressources que consomment les nœuds de travail. Et de l’autre, les add-on de type volumes persistants (de 0,10 $/mois pour 1 Go à 100 $ pour 1 To) ou bases de données managées.
Ces dernières ne sont pas encore disponibles. Elles sont sur la feuille de route à court terme. Tout comme le stockage objet sur NVMe et l’ouverture d’une région en Asie. Une offre PaaS est également dans les cartons, actuellement au stade du PoC. Sachant que Civo propose par ailleurs du compute, sur une base Kubernetes (des VM en conteneurs).
Illustration principale © LuckyStep – Adobe Stock
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