La chute d’Internet Explorer en Europe

Selon l’AT Internet, les parts de marché européennes d’Internet Explorer sont en chute libre. Une baisse qui profite essentiellement à Chrome.

Les dernières statistiques d’AT Internet viennent de tomber. Elles confirment la bonne santé de Firefox, la montée rapide de Chrome… et la déroute d’Internet Explorer (IE).

Le navigateur web de Microsoft passe ainsi de 58,9 % de parts de marché en décembre 2009 à 49,2 % en décembre 2010. S’il reste encore le plus utilisé des butineurs, c’est la première fois qu’AT Internet constate qu’il passe sous le cap des 50 % de parts de marché. Des résultats qui correspondent à ceux mesurés par d’autres sociétés d’études (quoique certaines se montrent encore plus sévères envers IE). L’initiative «Ballot Screen» de la Commission européenne d’ouvrir le marché des navigateur sur Windows a donc porté ses fruits.

Firefox conserve la seconde place en Europe, avec 29,8 % de parts de marché, devant Chrome, qui bondit de 4 % à 10,4 %. Ceci permet à l’offre de Google de passer devant celle d’Apple. En effet, Safari, s’il réalise une exceptionnelle performance – en passant de 5,1 % à 7,7 % de parts de marché -, ne peut résister au rouleau compresseur Chrome. Enfin, Opera ferme la marche en signant une légère hausse, à 2,4 %.

En résumé, Internet Explorer fait le plongeon pendant que Chrome fait un carton. Information intéressante pour les webmasters, trois moteurs de rendu HTML se partagent aujourd’hui l’essentiel du marché européen : Trident (Internet Explorer) à 49,2 %, Gecko (Firefox) à 29,8 % et le WebKit (Chrome et Safari) à 18,1 %.

AT Internet - décembre 2010
AT Internet - décembre 2010