Lors du Fosdem 2012 de Bruxelles (en Belgique), Michael Meeks a animé une présentation dévoilant les nouveautés attendues pour les futures versions de la suite bureautique open source LibreOffice.
Il a ainsi présenté les moutures préliminaires de ce logiciel adaptées respectivement aux navigateurs web (comme annoncé précédemment) et aux terminaux mobiles fonctionnant sous Android (comme annoncé auparavant, là encore). Bon point, elles reprennent 95 % du code source d’origine du projet.
Du côté de la version web, la mouture de GTK+ capable d’afficher les interfaces utilisateurs de logiciels desktop dans un navigateur web est utilisée. Le prototype présenté semble fonctionnel et permet de gérer 200 à 300 sessions simultanées depuis un unique serveur à 16 cœurs (ce qui ouvre la solution à une diffusion en mode SaaS). Seule limite, il nécessite l’emploi d’un navigateur web capable de supporter les canevas et les websockets (en cours d’implémentation dans la plupart des butineurs). LibreOffice 3.5 disposera de ce mode web.
Pour Android, le noyau Linux et la capacité à utiliser du code natif simplifient le portage. Mais la tâche reste ardue et le prototype présenté est loin de se montrer abouti. Sans compter qu’il faudra optimiser le code source de la suite bureautique pour les machines mobiles, par définition moins performantes que des PC classiques, mais aussi créer une interface utilisateur adaptée aux écrans tactiles.
Un large travail de nettoyage du code a été effectué pour la version 3.5 de LibreOffice, qui devrait être rendue publique très prochainement (probablement aujourd’hui). Mais ce n’est pas tout : un nouveau correcteur grammatical fait son entrée, tout comme des fonctions qui rapprocheront la suite des outils de PAO, ou encore un module d’import permettant de transformer les diagrammes Visio en fichiers Draw.
Crédit photo : © Gampangpuol – Fotolia.com / Crédit présentation : © Michael Meeks
En pages suivantes : l’intégralité des slides de la présentation de Michael Meeks (placées dans le domaine public par son auteur).
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