Les grands noms du Net devraient réduire leurs commandes de serveurs en 2016, estime Digitimes, qui s’appuie sur des révélations en provenance des ODM taïwanais.
Amazon, Facebook, Google et Microsoft sont cités comme faisant partie de ces acteurs qui devraient acheter moins de serveurs l’année prochaine. En cause, une croissance de leurs datacenters qui s’est avérée plus importante que nécessaire au cours des dernières années.
Chose d’autant plus vraie que la croissance des ventes de terminaux mobiles (massivement connectés à des serveurs Internet) commence à se réduire, et que la demande pour des services Cloud marque le pas.
Après une première phase d’adoption des smartphones chez les particuliers, et du Cloud en entreprise, ces deux marchés devraient adopter des courbes de croissance plus classiques. Un phénomène que les grands noms du Cloud et du Net ont pu constater sur le second semestre 2015, où la demande n’a pas suivi la croissance de leurs datacenters. Ce mouvement devrait se poursuivre en 2016.
Mais ceci ne sera que temporaire, estiment les ODM. Les objets connectés de la mouvance IoT (Internet of Things, Internet des Objets), dont l’informatique vestimentaire, devraient booster les besoins en puissance de traitement au sein des datacenters. Ces objets vont en effet générer des quantités colossales de données, qu’il faudra remonter sur le Net classique, puis exploiter en mode Big Data.
À lire aussi :
HP et Dell au sommet du marché des serveurs
Inventec assemblera plus d’un tiers des serveurs en 2016
Serveurs ARM : la guerre est déclarée entre Cavium et AppliedMicro
Mandiant a attribué un APT à Sandworm, considéré comme le principal groupe cybercriminel à la…
Les deux startup proposent un connecteur entre la platefome OpenCTI de Filigran et l’EDR de…
Des chercheurs ont mis des agents LLM à l'épreuve dans la détection et l'exploitation de…
Dans la lignée de Signal, iMessage intègre une couche de chiffrement post-quantique.
Douze fournisseurs sont classés dans le dernier Magic Quadrant des infrastructures LAN.
Commvault s'offre Appranix, éditeur d'une plateforme cloud de protection et de restauration des applications.