La LFP (foot) et la FFT (tennis) attaquent YouTube

La Ligue française de Football (LFP) et la Fédération française de Tennis
(FFT) viennent d’entamer une procédure contre le site de partage de vidéo
YouTube

Le site Web de Google est de plus en plus critiqué. Pourtant, la compagnie s’estime innocente, arguant du fait que selon la loi américaine, plus précisément d’après le Digital Millenium Copyright Act de 1998, elle ne peut pas être tenue responsable des publications quotidiennes faites par ses membres.

Depuis la plainte déposée par Viacom au mois de mars – rappelons que le groupe derrière le réseau MTV demande 1 milliard de dollars- les attaques se succèdent et se ressemblent.

Pour l’anecdote, le premier à avoir attaqué YouTube est un journaliste américain du nom de Robert Tur.

Tous ces plaignants, qu’ils soient regroupés en « class action » ou qu’ils attaquent individuellement, ont un point en commun : ils veulent que YouTube change de modèle économique.

La Ligue de Football Professionnel (LFP) ainsi que la Fédération française de Tennis (FFT) se sont associées à l’action judiciaire lancée aux États-Unis.

« Ces derniers jours, nous nous sommes associés à l’action collective intentée par la Premiere League contre YouTube aux USA », a indiqué François Quideau, directeur de la communication de la LFP, confirmant une information parue sur le site Internet des Échos.

La Premier League, l’organisme qui gère l’élite du football anglais, a donc attaqué début mai YouTube en justice, qui, selon elle, « s’approprie de manière infondée et en toute connaissance de cause »des images du Championnat d’Angleterre.

« Nous nous joignons à cette action, car il y a de nombreuses vidéos de matches de L1 qui sont diffusées, via YouTube, sans aucune autorisation et sans aucune contre-partie », a expliqué à l’AFP François Quideau.

La LFP est propriétaire des droits des matches de Ligue 1 (la 1re division française), et la FFT détient, elle, ceux de Roland-Garros.

Les deux institutions vont donc assigner YouTube en justice pour « violation » de leurs droits de retransmission TV.