La migration vers Windows 7 provoquera des hausses budgétaires

La migration vers Windows 7 coûtera pas moins de 1200 dollars par PC, selon le Gartner.

La migration vers Windows 7 est, on le sait, quasiment inévitable pour les entreprises. Pour des raisons de support de l’environnement principalement avec l’indispensable nécessité de mettre à jour les ssytème face aux risques inhérents aux failles de sécurité. Le support de Windows XP se terminant en 2014 (le 8 avril exactement) pour le service pack 3 (SP3). Celui pour le SP2 étant arrêté depuis le 13 juillet dernier. Tout comme celui de Windows 2000.

En d’autres termes, il reste moins de quatre ans aux entreprises pour migrer (sauf à basculer sur un système alternatif). Quant à Vista SP2, il sera supporté jusqu’en avril 2017 pour le SP2. Mais son faible taux d’adoption en entreprise en fait un système à part dans le monde professionnel.

Parallèlement, les entreprises ont tendance à attendre la disponibilité du premier service pack (dont le SP1 de 7 et Server 2008 R2 viennent de sortir en bêta ) pour envisager la migration. Du coup, les premières mises à niveau ne commenceront qu’en fin d’année 2010 et s’intensifieront en 2011 et 2012 (2013 pour les retardataires).

Pénurie de prestataires

« Avec la plupart des migrations ne commençant pas avant le quatrième trimestre de 2010 au plus tôt, et les cycles de remplacement des PC habituellement entre quatre et cinq ans, la plupart des organisations ne seront pas en mesure de migrer vers Windows 7 dans le cadre du programme de renouvellement matériel avant la fin du support de Windows XP », affirme Charles Smulders, vice président au cabinet Gartner.

Du coup, l’analyste craint une pénurie de prestataires pour assurer les opérations de migrations devant la bousculade qui se profile. Pénurie qui risque d’élever le coux des prestations. « Au cours de cette période, la demande de personnel risque d’excéder l’offre, menant à des taux de services plus élevés », note le Gartner.

Le cabinet propose trois conseil pour éviter aux entreprise d’avoir à revoir à la hausse leur budget de migration. Le plus simple consiste à accélérer le remplacement des PC avec de nouvelles machines équipées des drivers et d’un bios compatibles avec l’environnement informatique. Le Gartner évalue entre 1205 et 1999 dollars précisément le coût d’une migration par machine pour un parc de 10.000 PC.

Mise à jour matérielle pour 25% du parc informatique

Autre alternative, mettre à jour les PC existants, ce qui réduit le coût de l’opération mais pas celui du temps consacré. Du coût la migration reviendrait entre 1274 et 2069 dollars par PC, toujours sur une base d’une dizaine de millier de machine. Mais cette solution nécessitera un renouvellement de l’opération dans les trois ans qui viennent avec l’obsolescence du matériel. L’analyste pense d’ailleurs que 25% des machines devront, dans ce cas, effectuer également une mise à jour matérielle (carte graphique, disque dur…).

Enfin, la virtualisation du poste de travail (VDI) est proposé pour une population réservés de métiers comme la saisie des données. Cette migration partielle, qui concernerait 15% du parc en moyenne dans les organisations classiques, présente l’avantage d’accélérer les déploiements puisque orchestrée de manière centralisé à partir d’une image système. Mais la solution ne réduira pas les frais qui se reporteront sur l’infrastructure serveur et l’implication des équipes IT.

Dans tous les cas, les entreprises sont donc amené à sortir le chéquier. Le Gartner envisage un scénario qui augmentera entre 20 et 60% le budget de migration. Ce qui pèsera sur le budget IT. Lequel passerait alors de 15% à 18%, voire 24% dans le pire des cas, sur le budget global de l’entreprise. Le Gartner prévoit que l’opération Windows 7 concernera 250 millions de machines durant la période 2011-2012.