La MPAA s’attaque à 22 sites de téléchargements pirates

Le chat court toujours après la souris

La Motion Pictures Association of America, la MPAA, l’association en charge des droits des majors hollywoodiennes, continue sa lutte contre les pirates.

Dans un communiqué, elle annonce un nouvel épisode dans la guerre qu’elle mène contre les sites hébergeant des liens vers des films copiés illégalement. Aujourd’hui, c’est près de 22 sites Internet et de leurs webmestres d’être dans la ligne de mire de l’association. « Il existe de très nombreuses façons de télécharger des films légalement sur Internet. Les consommateurs ne doivent pas être trompés par des faussaires », indique le président de l’association, Dan Glickan. La MPAA indique que ses membres perdent, chaque année, 6,1 milliards de dollars. 2,4 milliards à cause de la contrefaçon; 1,4 milliard à la copie illégale et 2,3 milliards au piratage des films sur l’Internet (des chiffres invérifiables…). Ces sites pirates étaient gérés par au moins douze personnes, opérant depuis les états de New York, du Delaware, du Massachusetts, de Floride et du Texas. Tous ces sites avaient pour principale caractéristique de faire croire aux internautes qu’ils achetaient des films en toute légalité. En réalité, l’utilisateur était simplement connecté à un réseau P2P on ne peut plus classique. Du coup il devient à son tour un acteur du piratage et peut être considéré comme responsable devant la justice. Parmi ces 22 sites incriminés l’on trouve allmoviedownloads.com, Flixks.net, freedvddirect.com, mykazaa.com ou encore unlimiteddownloads.com. Le pire c’est que certains de ces sites demandent carrément le paiement d’un abonnement de 20 livres sterling permettant de télécharger des films de façon illimitée. Pour imaginer le montant de la perte, dans la première affaire opposant la MPAA et Click Enterprises, le préjudice estimé est de 468.000 dollars. La croisade de la MPAA ne s’arrête pas aux frontières américaines. C’est cette association qui a « poussé » les autorités suédoises à saisir les serveurs de ThePirateBay, un très important moteur de recherche torrent (lire notre article). Mais la victoire aura été de courte durée puisque la plate-forme est à nouveau disponible avec des serveurs hébergés aux Pays-Bas. Un camouflet dont la MPAA se souviendra longtemps.