La nouvelle licence GPL en discussion

La FSF France (Free Software Foundation) a profité d’une conférence au MIT (Massachusetts Institute of Technology) qui s’est tenue le vendredi 19 janvier 2006, pour présenter sa vision du troisième opus de la licence GPL (General Public License)

Le site Internet de veille technologique,

bulletins-electroniques, qui rapporte l’information, souligne le rôle de la licence GPL qui permet à n’importe qui d’utiliser et modifier les logiciels GNU GPL. Pourquoi une évolution de la licence GPL est-elle nécessaire? Tout d’abord, l’ancienne version est dépassée par les évolutions technologiques de ces dernières années, mais surtout, parce que selon les acteurs de l’univers du libre, « il existe une évolution juridiques de nos sociétés », notamment avec l’apparition des très controversés DRM (Digital Right Management). Pour ne pas se voir empêcher de lire des contenus verrouillés par des systèmes DRM, la FSF souhaite interdire à tout logiciel d’avoir une fonction lui permettant la gestion DRM. Se sentant de plus en plus menacée, la communauté du libre milite pour une nouvelle licence capable de mieux répondre aux nouvelles problématiques de notre société et de défendre ses intérêts et ses créations. Bulletins-electroniques explique que « face à l’utilisation croissante de brevets dans les logiciels, la FSF veut imposer que les licences GPL ne puissent être attribuées qu’à des logiciels pouvant fonctionner de façon indépendante, donc ne nécessitant pas de recourir à d’autres composants ou technologies qui feraient l’objet de brevets. » Dans son projet de licence, la fondation souhaite faire en sorte qu’il soit impossible d’utiliser du code GPL dans des logiciels brevetés, et défend ainsi vigoureusement le principe du logiciel libre. Dernière information concernant cette troisième version de la licence GPL, elle devrait être publiée en 2007, un délai plutot long qui s’explique parce que le projet souhaite s’émanciper de la légalisation américaine, trop présente dans les précédentes versions de la licence et en inadéquation avec les lois d’autres pays. A noter également, la FSF propose sur son site un forum, pour partager et enrichir ledit projet avec les internautes.