La troisième version de test d’Internet Explorer 9 marque des points

Plus rapide, plus respectueuse des standards et beaucoup plus riche en termes de fonctionnalités, la troisième mouture préliminaire d’IE9 est un produit intéressant et compétitif.

Seulement 7 semaines après la sortie de la seconde version de test d’Internet Explorer 9 (IE9), les ingénieurs de Microsoft viennent de livrer une nouvelle mouture de leur produit phare.

Encore une fois, celle-ci met l’accent sur la vitesse de traitement. Le moteur JavaScript Chakra a été amélioré et se veut maintenant presque aussi rapide que ceux intégrés à Chrome, Safari ou Opera. Et Microsoft promet d’améliorer encore son moteur ! Autant dire que Firefox risque de se sentir de plus en plus isolé dans ce domaine.

La force d’IE9 est également de proposer un système de rendu entièrement accéléré par les cartes graphiques. Le temps gagné lors de ce travail pourra être utilisé pour les scripts, ce qui améliore encore les performances générales du produit. Aujourd’hui, la firme ajoute une ribambelle de nouvelles fonctionnalités, qui profitent toutes de l’accélération matérielle. Nous trouvons ainsi le support des canevas 2D, qui est particulièrement véloce. De même, le support des vidéos est de la partie, avec un codec H.264 très efficace. Dernier élément, la gestion des polices de caractères web au format WOFF (Web Open Font Format) fait son entrée, avec une accélération opérée via DirectWrite.

Affichage de texte, d’images, d’éléments vectoriels, de vidéos ou de flux audio ; aujourd’hui, tous ces éléments bénéficient de l’accélération matérielle sous IE9. La compagnie profite du fait que son navigateur web est le seul du marché à ne pas être disponible sur différentes plates-formes, pour le rendre compatible avec toutes les technologies propres à Windows Vista et Windows 7.

Comme Dean Hachamovitch, general manager Internet Explorer chez Microsoft, l’avait précédemment annoncé, le score d’IE9 au test Acid3 grimpe au fur et à mesure de l’inclusion de nouvelles fonctionnalités. Les plus impatients regretteront que ce dernier ne soit que de 84 points (contre 55 points pour la première mouture de test et 68 points pour la seconde), mais il convient de rappeler le mode de fonctionnement adopté par Microsoft : il consiste à intégrer de nouveaux éléments, tout en en vérifiant leur bon fonctionnement au travers de tests écrits spécialement pour l’occasion et livrés au W3C, qui s’en servira par la suite comme base de référence. Un travail effectué avec soin et en coopération avec les autres acteurs du marché. Notez que 118 nouveaux tests ont ainsi été fournis au W3C. De plus, Microsoft propose 1309 tests visant à vérifier le bon fonctionnement des moteurs ECMAScript de cinquième génération (tel celui embarqué au sein d’IE9).

Voilà des méthodes de développement que nous aimerions voir plus souvent envigueur chez les concurrents, qui ont malheureusement tendance à ne pas toujours se soucier des problèmes de conformité. La troisième version de test d’IE9 est accessible depuis cette page web.