La ‘wikiversité’ invente une monnaie d’échange de la connaissance

Pendant l’été, les universités virtuelles ne chôment pas. Et la « wikiversité
 » s’invente une monnaie d’échange de la connaissance

C’est l’été, mais toutes les universités ne chôment pas. Ce mois d’août, la Wikiversité dans sa version française, annonce que la faculté de psychologie vient d’ouvrir.

Pour l’instant, seuls les intitulés des six départements sont disponibles. Au total le mois dernier, cette université virtuelle, créée par la Fondation Wikimedia, a atteint 2.000 cours accessibles à tous, dans toutes les matières aussi diverses que la géologie, la chimie ou les mathématiques.

Autre nouveauté mise en place le mois dernier : la wikibanque. Ce système de rémunération récompense le travail de n’importe quel utilisateur. La monnaie ? la wikimonnaie, tout simplement. En détenir permet à un contributeur de demander du travail sur un sujet qui l’intéresse particulièrement à un autre contributeur en lui promettant une somme déterminée.

Personne n’est obligé de participer à ce système, et la valeur des contributeurs ne se mesure donc pas à cet aune, précisent cependant les organisateurs.

Ce serait en effet contrevenir aux principes qui régissent cette communauté pédagogique, qui repose sur la création et le partage des connaissances et des techniques d’apprentissage. Le tout, en utilisant la technologie collaborative des wiki.

Concrètement, tout internaute peut s’y former sur les sujets qui l’intéressent dans une démarche autodidacte, et se mettre en contact avec d’autres personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt.

Par ailleurs, les professeurs peuvent y mettre en commun le contenu pédagogique de leurs cours et échanger sur leur pratique de l’enseignement.

Dans le monde, cinq projets distincts se développent en allemand, espagnol, italien et français et anglais. Ce dernier propose actuellement 4 233 leçons.