L’activité mobile de Free compte pour un tiers du chiffre d’affaires d’Iliad

Free mobile SIM cube (crédit photo @ Free)

Porté par son offre Free Mobile, avec plus de 870 000 nouveaux abonnés, le groupe Iliad franchit son premier trimestre historique à plus de 900 millions d’euros.

Iliad continue de tordre le cou de la tendance du marché des télécoms en France. Le groupe annonce un chiffre d’affaires en hausse annuelle de plus de 38% au premier trimestre 2013. Ce qui se traduit par 907,2 millions d’euros générés au 31 mars 2013 (le premier trimestre historique à plus de 900 millions du groupe) contre 655,7 millions un an plus tôt alors que l’offre mobile était commercialisée depuis deux mois.

L’effet de levier mobile

L’activité mobile (communications et ventes de terminaux) constitue le gros de la hausse avec 294,5 millions d’euros générés sur les trois premiers mois de l’année contre 97,5 millions au premier trimestre 2012 (+202%). Un effet de levier qui entraîne également vers le haut l’activité fixe qui passe de près de 560 millions à 615,6 millions cette année. En à peine un an, l’activité mobile de Free compose déjà près du tiers du CA du groupe.

Ces bons résultats profitent évidemment de la hausse des recrutements. Désormais, le nombre de Freenautes mobiles est supérieur à celui des Freeboxiens. A savoir 6,075 millions d’abonnés mobiles contre 5,456 millions de foyers clients de l’offre ADSL (dont 152 000 chez Alice qui subit 30 000 migrations vers Free sur le trimestre). Soit 870 000 recrutements mobiles et 92 000 fixes par rapport au précédent trimestre. Au total, Iliad gère plus de 11,5 millions de clients.

L’accélérateur mobile à 2 euros

Le succès de l’offre mobile s’est visiblement accéléré depuis le renforcement du forfait à 2 euros qui, en décembre 2012, a vu son temps de communications doubler (2 heures désormais). Néanmoins, Iliad maintient l’opacité sur la répartition des abonnés mobiles se contentant de souligner « une base d’abonnés équilibrée entre les deux forfaits ».

Il sera cependant intéressant de regarder les bénéfices engendrés, non publiés ce jour, face à l’impact probable de la baisse du coût de la terminaison d’appel, divisée par deux en un an et fixée à 1,1 centime d’euro par minute depuis le 1er janvier 2013. Néanmoins, la baisse devrait être compensée par l’augmentation du volume de terminaux Free mobile en activité. De plus, porté par l’agrandissement de la base de Freebox Révolution, le revenu mensuel moyen par abonné (Arpu) a progressé de près de 0,40 euro à 36 euros (38 euros pour la Révolution). Les bénéfices devraient donc s’afficher, eux aussi, à la hausse.


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