L’Afdel expose son plan pour relancer l’industrie française du logiciel

Pour l’Afdel, l’heure est plus que jamais aux mesures concrètes

En France, le secteur du logiciel est largement dominé par les acteurs étrangers. Profitant des toutes récentes Assises du Numériques mises en place par Eric Besson, secrétaire d’Etat à l’économie numérique, l’Afdel (Association Française des Editeurs de Logiciels) a rédigé un ensemble de mesures pouvant apporter un réel ballon d’oxygène à ce secteur considéré comme menacé.

Pour l’association, le constat est sans appel. La France souffre d’un retard profond dans le domaine des nouvelles technologies. En 2007 déjà, l’Afdel à travers une étude, relevait la supériorité des éditeurs américains. Du fait de ce retard, l’Hexagone peine à produire des champions dans cette industrie. Rappelons que tout dernièrement, le gouvernement a pris des mesures, symboliques, telles que le lancement au mois de mai dernier, d’un forum autour de la technologie NFC (Near Field Communication).

Développer l’industrie de la haute-technologie apporterait, selon l’Afdel, des avantages non négligeables. A l’heure où l’économie mondiale marque le pas, cette industrie créatrice de valeur pourrait ouvrir d’importantes perspectives de croissance.

Néanmoins, des mesures énergiques s’avèrent nécessaires. Selon le plan poposé par l’Afdel, la France devrait notamment:

– renforcer ses capacités en recherche et développement,

– aider les entreprises [clientes potentielles] à s’équiper en logiciels métiers,

– réadapter l’aide apportée aux entreprises innovantes dans le secteur de l’édition de logiciels.

Assurer la pérennité d’éditeurs français passe par d’autres moyens, entre autres, s’assurer que les éditeurs français puissent bénéficier d’un rayonnement international, grâce à la création d’un tissu de missions économiques françaises à l’étranger.

Une grande partie de ces dispositions dépendent avant tout de l’Etat, auquel l’Afdel demande de conserver des choix technologiques neutres. C’est à ce prix que l’industrie française du logiciel pourra exister face aux mastodontes internationaux.