L'Algérie et le Bangladesh désactivent des millions de cartes SIM

Invoquant des raisons de sécurité, les gouvernements algérien et bangladais ont ordonné la suspension de plusieurs millions de cartes SIM

Big Brother is back. Les gouvernements algérien et bangladeshi ont invité les opérateurs à désactiver des millions de cartes SIM. Selon Reuters, la mesure concernerait près de 3 millions de puces en Algérie. Le gouvernement algérien justifie avant tout sa décision par un impératif sécuritaire. En effet, depuis un certain nombre d’années, il est possible d’acquérir une carte SIM sans révéler son identité.

En 2007, la découverte de plus de 300 cartes SIM dans une cache utilisée par les islamistes avait poussé le gouvernement à prendre des mesures restrictives.

Au mois de mars dernier, les autorités algériennes avait demandé aux opérateurs de désactiver les puces non identifiées avant la date du 30 mars. L’ultimatum avait ensuite été repoussé au 31 mai.

De leur côté, les autorités bangladaises ont ordonné de leur côté la désactivation de plus d’un million de cartes SIM, révèle nos confrères de PCInpact. Installé dans une logique paranoïaque, le gouvernement bangladais avait légiférer l’an dernier de manière à favoriser l’enregistrement et la conservation des noms des nouveaux propriétaires de puces pour mobile.

Comme en Algérie, le délai fixé au départ par le gouvernement avait été repoussé à plusieurs reprises pour permettre aux opérateurs d’appliquer la nouvelle réglementation.

Selon Reuters, les opérateurs les plus touchés par cette mesure seraient Grameenphone, une société majoritairement détenue par le norvégien Telenor et ORTE.CA Banglalink, une filiale de l’égyptien Orascom Telecom.