L’architecture ARM à l’assaut de nouveaux marchés : 1 – les serveurs

Marvell est le premier à proposer une puce ARM conçue spécifiquement pour les serveurs de milieu de gamme. Puissante, elle permettra à cette architecture RISC de sortir du marché des NAS.

Les puces ARM poursuivent leur petit bonhomme de chemin. Le marché des serveurs semble aujourd’hui à la portée de ces composants, qui, à défaut de proposer une puissance extrême, offrent un rapport puissance par watt sans équivalent. De plus, il convient de rappeler que cette architecture a d’ores et déjà fait ses preuves au sein des NAS (Network Attached Storage), avec des performances très satisfaisantes… et des prix canon.

Dès avril, le patron de la compagnie anglaise estimait que l’architecture ARM pourrait investir le marché des serveurs. Un avis visiblement partagé par Microsoft (lire Microsoft passe Bing par les ARM) et Google (Quand Google s’intéresse aux puces ARM). En mai, les responsables d’ARM avouaient même qu’ils utilisaient des serveurs pourvus de leurs puces sur une partie de leur site web. L’arrivée prochaine de composants disposant d’un maximum de quatre cœurs Cortex-A15 cadencés à 2,5 GHz permettra de répondre plus efficacement à cette nouvelle demande.

Marvell est le premier à dégainer dans ce secteur, en proposant l’Armada XP, une puce quadricœur dédiée spécifiquement au monde des serveurs. Elle sera cadencée à 1,6 GHz et proposera 2 Mo de mémoire cache de second niveau. Elle comprendra également de quoi s’interfacer avec de la mémoire externe, un réseau en Ethernet Gigabit (quatre ports) et des disques au format SATA. Le tout consommera moins de 10 W et sera disponible l’an prochain.

2e partie : l’OpenCL