Larousse : la semeuse se refait une beauté numérique

Larousse s’est fait une spécialité des dictionnaires interactifs. Il faut dire qu’ils sont très en vogue. Pour ce nouvel opus du célèbre Grand Larousse illustré, l’éditeur a fait appel à la simplicité d’utilisation d’un stylo multimédia

Pour beaucoup, rechercher une définition dans un dictionnaire est un processus quelque peu décrépi et rétro. Hors, il existe de plus en plus de dictionnaires interactifs qu’il est possible d’installer sur un ordinateur de salon ou un portable. Certains bénéficient même d’avancées technologiques très intéressantes. C’est le cas du futur Grand Larousse illustré, qui avec son stylo multimédia peut relancer l’usage des dictionnaires.

Cet ouvrage, qui paraît le 27 octobre, est « complètement inédit », a affirmé l’éditeur. Il couvre « tous les domaines de la connaissance », avec le souci, notamment, de répondre aux besoins des jeunes. Mais la vraie nouveauté, c’est le « Stylo multimédia ». Il est destiné à passer, en un clic, du livre à l’ordinateur. Il équipe le nouveau Grand Larousse illustré en trois volumes, dont la couverture a été redessinée par Philippe Starck. Caractéristique et mode d’emploi Les puces bleues situées à la fin des articles importants sont des codes miniaturisés qui signalent que des données multimédias sont disponibles. Après un clic avec le stylo (sans fil) sur la puce, apparaissent sur l’écran d’ordinateur les données rattachées à la définition (animations 2D et 3D, cartes interactives, etc). Le stylo « lit » le code et transmet par onde radio l’information à la clé de réception branchée sur la prise USB. Le design au service de la belle rousse

Philippe Starck a conçu pour la couverture une nouvelle Semeuse, icône des Larousse depuis des décennies. Il a composé une figure unique à partir de visages multiples. Pupille, bouche, oreille, chevelure rousse, peau: chaque partie du visage de la Semeuse a été sélectionnée sur des modèles différents. Les trois volumes forment une « allégorie de la communication » en insistant le premier sur l’?il, le deuxième sur la bouche et le troisième sur l’ouïe. Le designer, qui est intervenu sur la Semeuse après des artistes comme Eugène Grasset, Jean Picart Le Doux et Christian Lacroix, a aussi redessiné les lettrines de l’ouvrage.