Le chiffrement s’impose en réponse à Prism

Tous les grands noms du web (Facebook, Google, Microsoft, Twitter et Yahoo!) se sont engagés à renforcer la sécurité de leurs infrastructures IT. Via plus de chiffrement.

Révélée par Edward Snowden, l’affaire Prism d’écoute à grande échelle opérée par la NSA a forcé les géants du web à réagir.

Le chiffrement des données transitant entre les datacenters des grandes sociétés, voire le chiffrement de l’accès aux services web qu’elles proposent, est ainsi vu comme une réponse crédible à la menace que fait peser la NSA sur les données privées des internautes.

À ce jour, Facebook, Google, Microsoft, Twitter et Yahoo! ont tous décidé de renforcer le niveau de sécurité de leurs offres via l’adoption du chiffrement.

Le budget dédié à la sécurité des infrastructures IT devrait grimper de 65 milliards de dollars à 93 milliards de dollars en 2017, rapporte USA Today.

Selon une étude réalisée outre-Atlantique, 19% des Américains ont réduit leurs consultations bancaires en ligne et 14% ont diminué leurs achats en ligne suite à la divulgation de l’affaire Prism.

Sécurité VS monétisation

Malgré tous leurs efforts, les grandes sociétés IT ne seront pas en mesure de garantir la confidentialité des données privées stockées sur leurs serveurs. Un piratage de leurs infrastructures IT reste en effet toujours possible.

Le seul moyen d’éliminer tout risque serait de chiffrer les données chez les internautes, sans que l’opérateur soit en mesure de les déchiffrer. Une mesure qui ne permettrait toutefois plus aux géants du web de monétiser l’exploitation des données personnelles de leurs utilisateurs… leur principale source de revenus.

Crédit photo : © Beboy – Fotolia


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