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Le CNRS, avec 10 IBM Blue Gene/P, hisse la France au 3è rang mondial

Le fleuron de la recherche française, tant chahuté par des rivalités au sein de son ‘top-management’ fin 2005, peut se féliciter de revigorer son image.

L’annonce de son accord avec IBM a été rehaussé par une déclaration de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Il est vrai que, grâce à ce contrat, la France se retrouve propulsée au 3è rang mondial des plates-formes de calculateurs dans la recherche (hors utilisation à des fins militaires).

Autre information clé à retenir: la nouvelle plate-forme du CNRS sera ouverte au secteur privé.

Avec l’acquisition des méga-ordinateurs, détaillée ce 7 janvier, le Centre National de la Recherche Scientifique se redonne des couleurs.

Il officialise un accord signé avec IBM pour l’acquisition et le déploiement d’une plate-forme impressionnante de 10 supercalculateurs.

Le CNRS, à travers l’IDRIS (son centre de calcul à Orsay) collabore avec IBM depuis 2000 en mettant à disposition des supercalculateurs de pointe.

Une puissance de calcul multipliée par 30

La nouvelle plate-forme, en cours d’installation, comptera pas moins de 10 « armoires » IBM Blue Gene/P dès la fin de ce mois de janvier auxquelles s’ajouteront, en juillet prochain, 8 racks IBM Power 6.

Ainsi, le centre de calcul du CNRS va multiplier sa capacité de traitement par 30 ! en passant de 6,7 teraflops à 207 teraflops (ce qui signifie des centaines de milliers de milliards de calculs à la seconde!)

Les responsables du CNRS se félicitent également d’un rapport consommation d’électricité/ puissance « le plus bas du marché, actuellement« .

Cet investissement s’inscrit dans le programme « Grand équipement national de calcul intensif », programme ouvert à tous les chercheurs, du secteur public mais également, c’est nouveau, aux entreprises privées.

« Le CNRS donne ainsi aux acteurs de la recherche française les moyens de préparer l’avenir en portant leurs applications sur des architectures qui donneront naissance aux futurs systèmes de calcul mesurés en ‘petaflops’ (ou millions de milliards d’opérations à la seconde!)« .

Des simulations sur le réchauffement climatiques…

L’objectif principal de cet investissement est de mettre à la disposition des chercheurs, publics et privés, une puissance de calcul suffisante notamment pour réaliser des simulations numériques et des calculs de haute performance.

Citons, par exemple, les recherches sur le climat, le calcul des hypothèses sur le réchauffement climatique. Dans ces applications, il faut pouvoir « quantifier la probabilité d’événements extrêmes et simuler leur impact sur les écosystèmes« , comme l’explique un chercheur.

… ou la pollution des hydrocarbures

Autre exemple, dans le secteur de la chimie: il peut s’agir de calcul intensif pour des applications industrielles. Citons la combustion dans l’air des hydrocarbures usuels: elle fait intervenir plusieurs centaines d’espèces chimiques et quelques milliers de réactions élémentaires.

Une augmentation d’un facteur 100 de la puissance de calcul va permettre de mieux comprendre et mieux contrôler ces mécanismes.

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