La rumeur qui faisait état d’une licence GPL pour la plupart des logiciels internes implémentés dans les différentes versions de la Freebox est confirmée. Mais Free avait toujours refusé de mettre le code source à disposition contrairement aux dispositions de la licence. L’opérateur vient de changer de stratégie et devrait prochainement mettre les sources à disposition sur le site Floss.freebox.fr, mettant fin à des années de conflits avec la communauté, rapporte ITespresso.fr.
Pour le moins tardive, la décision de Free ne semble cependant pas faire écho au mécontentement croissant d’une minorité d’abonnés. Elle fait simplement suite à une révision des Conditions Générales d’Utilisation, alors que, selon l’incriminé, « la Freebox fait partie du réseau de l’opérateur ». Ce qui sous-entend qu’elle n’est pas à proprement parler propriété du client, qui en est son simple locataire.
Selon la nouvelle version des CGU daté du 1er août, « l’équipement fourni utilise des logiciels publiés sous licences libres ou Open Source ». Il est précisé que « chaque composant sera mis à disposition du client jusqu’à 3 ans après la fin de son support par l’opérateur ».
Pour autant, le FAI écarte d’emblée toute éventualité de voir arriver sur le marché des produits similaires, faits maison. En effet, la GPL impose une redistribution des sources et surtout, la Freebox renferme certains logiciels propriétaires. Peine perdue pour qui souhaiterait se modeler un routeur à son image. A noter que SFR et Orange proposent ont depuis belle lurette le code source des logiciels qui équipent leurs Neufbox et Livebox.
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