Le conglomérat russe Alfa Group lorgne les télécoms d’Europe

Selon le Figaro, le géant russe des télécoms chercherait à se faire
une place dans le capital des mastodontes européens -Vodafone, France Télécom,
Deutsche Telekom…

Le conglomérat russe Alfa Group serait sur le point de s’offrir 20% du capital de Vodafone pour 22 milliards d’euros.Le groupe serait également très intéressé par un investissement dans France Télécom et Deutsche Telekom.

Interrogé dans les colonnes du Times,Kirill Babaev, vice-p résident d’Altimo, une filiale d’Alfa Group a déclaré : « Nous sommes en négociations avec Vodafone et d’autres grands opérateurs européens. »

Une information qui n’a pas encore été confirmée, ni chez Vodafone ni du coté de l’opérateur historique français.

Alfa Group revendique une gouvernance à l’occidental

A la tête du géant russe, l’oligarchique Mikhail Fridman, un richissime homme d’affaires classé au cinquième rang des hommes les plus riches de Russie par le magazine Forbes. Sa fortune est estimée à 9,7 milliards de dollars.

La véritable perle d’Alfa Group est l’opérateur russe VimpelCom, une société cotée à Wall Street, et dont l’action a progressé de 40 % sur un an.

La firme a dernièrement conclu un accord avec le groupe américain Google pour rendre disponible le moteur de recherche sur les téléphones portables.

Le marché russe de la téléphonie mobile est proche de la saturation avec 135 millions d’abonnées pour 140 millions d’habitants, ce qui explique pourquoi Alfa Group cherche à rentrer sur le marché européen et concurrencer Alcatel et Lucent.

La compagnie n’est d’ailleurs pas la seule, dans la longue liste des groupes qui souhaitent pénétrer le capital des grands groupes européens on trouve également des sociétés comme Gazprom, Loukoil Severstal ou bien encore la banque Vnechtorgbank qui s’est offert en août 2006 5,02 % d’EADS.