Le dollar remonte et la Bourse avec lui

Le Dow Jones franchit la barre des 10000 points, tiré par le dollar et les valeurs technologiques qui repartent à la hausse. Quant à la Bourse de Paris, elle équilibre son parcours à mi semaine

Le dollar se reprend, les ventes au détail progressent de 0,9% aux Etats-Unis et viennent contrebalancer la hausse de 13.000 nouvelles demandes hebdomadaires d’allocation logement. C’est suffisant pour que le Dow Jones franchisse à nouveau la barre des 10.000 points, pour la première fois depuis le 24 mai 2002.

A Wall Street, la Bourse de New York est donc repartie à la hausse, une tendance qui pourrait se prolonger dans le calme jusqu’à la fin de l’année. Le Dow Jones termine en progression de 0,87%, à 10.008,16 points. La ligne des 2000 points est en vue pour l’indice Nasdaq des valeurs technologiques, qui progresse de 1,98% à 1.942,32 points. Rien que du bon, et du rebond, jusqu’à la Bourse de Paris qui progresse de 0,84% à 3.467,90 points, et retrouve son point d’équilibre après un début de semaine morose. Le retour du dollar profite aux valeurs qui s’expriment généralement en billets verts. STMicroelectronics progresse de 2,8%, EADS de 2,5% avec la commande de 6 Airbus A380 par Malaysia Airlines, ou Alcatel de 1,8%. Quant à Ubi Soft, l’éditeur de jeux vidéo déçoit en révisant ses prévisions trimestrielles à la baisse et dévisse de 1,8%, entraînant dans sa chute Infogrames qui recule de 1%. AT&T doit aujourd’hui faire face aux Etats-Unis à la concurrence des opérateurs télécoms locaux qui prennent d’assaut le marché des télécoms longues distance, son activité historique. La guerre s’est bien évidemment portée sur le terrain des prix, avec en contre partie une chute de son chiffre d’affaires. Afin de réduire ses coûts, AT&T va réduire ses effectifs non plus de 10%, comme annoncé précédemment, mais de 12%. Et comme nous ne sommes pas à un paradoxe financier prêt, le groupe a annoncé que son objectif global de marge sera dépassé cette année ! La Banque centrale européenne confirme que la reprise économique est en marche dans la zone Euro, où le PIB devrait progresser de 0,2% (pour la France) à 0,6% en 2003, 1,1% à 2,1% en 2004 et 1,9% à 2,9% en 2005.