Le DSI de la Maison Blanche part… puis revient

Vivek Kundra, le monsieur sécurité informatique de la Maison Blanche a une trajectoire des plus étranges. Nommé le 5 mars, il est remercié le 15 pour revenir le 18. Très fort

Heurté de plein fouet par un scandale de corruption au sein de l’administration fédérale, Vivek Kundra, alors fraîchement nommé à la tête de la direction des systèmes informatiques de la Maison blanche en tant que Federal Chief Information Officer (responsable fédéral des systèmes d’information), n’en revient pas.

Voilà une semaine, un de ses anciens proches collaborateurs était arrêté par le FBI. Yusuf Acar, spécialiste dans la sécurité des systèmes d’information était alors soupçonné de corruption, fausses factures et de déclaration d’emplois fictifs. De petites ristournes dont le montant s’élèverait à 50 millions de dollars.

Yusuf Acar, âgé de 40 ans a même été inculpé de corruption d’un fonctionnaire d’Etat, blanchiment d’argent, transferts illégaux de fonds et conflit d’intérêts, selon un article publié sur le site Internet de la radio WTOP.

Kundra a toujours nié être lié à ces malversations dans son ancien emploi de chef de la sécurité informatique du district de Columbia (Quartier de Washington où se trouve la Maison blanche). Il faut croire que l’administration Obama a fait la clarté sur le sujet puisque le porte-parole du bureau ovale a envoyé des e-mails à la presse notamment à Computerworld pour leur signifier que Vivek Kundra était réinstallé dans ses fonctions et qu’il bénéficiait du soutien du président américain.

Ce nouveau poste créé par Barack H. Obama doit servir à superviser l’ensemble de la politique informatique et des dépenses fédérales dans les technologies de l’information. M. Kundra est aussi chargé de la sécurité des réseaux et de la confidentialité des informations au sein du gouvernement.