Pour gérer vos consentements :
Categories: Réseaux

Le futur data center de Facebook dans le collimateur de Greenpeace

Facebook est-il écologique? Non! répond Greenpeace qui pointe la construction du nouveau data center du réseau social. Alors que le chantier de son futur centre de données n’est pas encore terminé, le réseau social envisagerait déjà de pousser les murs de ce dernier, selon une contribution blog de Facebook. Pour rappel, il sera situé à Prineville, dans l’Oregon, aux Etats-Unis.

D’une superficie initiale de 14.000 mètres carrés, le data center se verra ajouter 15.000 mètres carrés supplémentaires. Au total, Facebook disposera donc de près de 30.000 mètres carrés en propre pour héberger la majeure partie de son infrastructure technique qui doit répondre aux attentes de 500 millions de membres à travers la planète.

La mise en production de la première tranche doit intervenir début 2011 et la seconde, en 2012. Le coût de cette infrastructure avoisine les 200 millions de dollars et permettra de créer 35 emplois sur le long terme.

Quelques semaines après l’annonce de la création de son propre centre de données, en janvier dernier, l’association écologiste Greenpeace avait une première fois initié une action médiatique à l’encontre d’un acteur de l’Internet en critiquant le choix de Facebook en matière de fournisseur d’énergie.

En effet, si l’infrastructure est présentée comme particulièrement innovante et respectueuse de l’environnement, son fournisseur d’énergie, l’entreprise PacifiCorp, n’est pas réputée pour sa tendance très «green».

Malgré de prétendus efforts pour produire de l’énergie à partir de sources renouvelables (énergie éolienne, solaire, géothermie…), le courant acheté par Facebook serait produit majoritairement par des centrales thermiques fonctionnant au charbon. On imagine dès lors la pollution générée…

Pour se défendre, un porte-parole du site communautaire avait alors déclaré que « lorsqu’il sera mis en service début 2011, le nouveau centre de données de Facebook sera l’un des plus éco énergétiques au monde, avec un système de refroidissement innovant créé pour s’adapter au climat unique de Prineville ».

Depuis, le géant communique par le biais d’un blog officiel dédié au projet pour tenter de se donner une image plus positive. Une façon détournée de répondre aux accusations de l’ONG qui n’en démord pas et qui pourrait étendre son action envers d’autres acteurs. Twitter, qui a récemment déclaré vouloir disposer de son propre centre de données, sera-t-il le prochain sur la liste de Greenpeace?

Source: ITespresso.fr

Recent Posts

Meta Horizon OS sera-t-il le Windows ou l’Android de la VR ?

Sous la marque Horizon OS, Meta va ouvrir le système d'exploitation des casques Quest à…

7 heures ago

Treize ans après, fin de parcours pour Women Who Code

Après avoir essaimé dans 145 pays, la communauté de femmes de la tech Women Who…

12 heures ago

Broadcom : la grogne des fournisseurs et des utilisateurs converge

Les voix du CISPE et des associations d'utilisateurs s'accordent face à Broadcom et à ses…

13 heures ago

Numérique responsable : les choix de Paris 2024

Bonnes pratiques, indicateurs, prestataires... Aperçu de quelques arbitrages que le comité d'organisation de Paris 2024…

1 jour ago

Programme de transfert au Campus Cyber : point d’étape après un an

Le 31 mars 2023, le PTCC (Programme de transfert au Campus Cyber) était officiellement lancé.…

1 jour ago

Worldline fait évoluer sa gouvernance des IA génératives

Nicolas Gour, DSI du groupe Worldline, explique comment l’opérateur de paiement fait évoluer sa gouvernance…

1 jour ago