Le gouvernement se penche sur l’après ADSL

Le ministère de l’Industrie a commandé une étude afin d’accélérer en France la transition vers l’internet à « très haut débit ». Salutaire mais tardif

Si la France a rattrapé son retard en matière d’ADSL, avec un nombre d’abonnés qui atteint désormais les 7,5 millions, il ne s’agit pas de s’endormir sur ses lauriers. Car de nouvelles technologies, liées au câble téléphonique mais aussi à la fibre optique frappent au portillon.

Pour éviter tout retard au démarrage, le gouvernement adopte une attitude proactive et a commandé une étude à l’Idate pour accélérer en France la transition vers l’internet à « très haut débit ». A savoir les réseaux qui permettront d’atteindre des débits de 100 Mb/s voire 1 Gb/s. Le Sycabel (syndicat professionnel des fabricants de fils et câbles électriques et de communication), qui s’est félicité de cette initiative gouvernementale, a souligné que « cet enjeu stratégique mondial » est déjà mis en oeuvre dans certains pays comme le Japon, la Corée du sud et les Etats-Unis. Pour autant, ce réveil gouvernemental peut être considéré comme tardif. « Au niveau international, la course au très haut débit est déjà engagée », a fait valoir le Sycabel dans un communiqué. « Les pays qui disposeront les premiers de telles infrastructures seront en pole position pour bénéficier de la formidable valeur ajoutée qui en résultera ».