Le iPOd Nano d’Apple baisse de 40 euros

La commission d’Albis, en charge de la redevance sur les mémoires numériques vient de décider au cours d’un vote d’une baisse du barème concernant l’iPod Nano d’Apple. Enfin !

Les « aficionados » français des produits de la firme de Cupertino n’auront plus le sentiment de se faire avoir en achetant un iPod Nano. La taxe sur la mémoire flash du mini-baladeur de la marque à la pomme va passer de

51 à 8 euros. Et c’est également vrai pour le modèle haut de gamme qui devrait voir son tarif bénéficier d’une baisse de 13%. ? Jusqu’à présent, à cause de cette taxe, le prix de l’iPod Nano était en France le plus élevé d’Europe Cette réduction ne devrait être effective qu’au premier décembre, une aubaine pour Apple qui risque de faire un bon score sur le Nano pour les fêtes de Noël, du moins si « l’affaire des rayures » largement reprise dans les médias s’apaise. Rappelons comme le souligne le Figaro dans ses colonnes que la rémunération sur les mémoires numériques permet de dédommager les ayants droit, les compositeurs et les auteurs. Mettre fin à la cacophonie entre les ayants droit et fabricants En trame de fond de ce dossier sur les mémoires flash se pose le profond différent entre les ayants droit et les fabricants. Les industriels avaient quitté la table des négociations au sein de la commission d’Albis à cause de la présence dans la directive de la notion de « fair compensation »(en anglais dans le texte). Le ministère qui avait supprimé ce principe de rémunération équitable a finalement décidé de le restaurer dans l’espoir de calmer les tensions opposants les ayants-droit et les associations de consommateurs avec les fabricants. Dernièrement, une réunion s’est d’ailleurs tenue entre le Syndicat des créateurs de matériel électronique (Simavelec) et le ministre de la culture. Motivé par le premier ministre Dominique de Villepin qui a insisté en septembre pour régler « le problème » sur la question des droits d’auteurs dans le numérique, le ministère de la culture souhaite régler le dilemme au plus vite et permettre à la commission d’Albis de reprendre ses travaux dans le calme. D’ailleurs, cette directive devrait être discutée par les parlementaires le 22 décembre, alors que les français seront en week-end en famille pour préparer les fêtes de fin d’année. Ce plan d’attaque des industriels, devrait leurs permettre de faire avancer leurs visions sur la copie privée.