Le mainframe, une solution (encore) pleine d’avenir selon BMC

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Portées par l’analytique, le nombre de tâches informatiques exécutées sur les mainframes seraient en augmentation, avance BMC.

Jugé dépassé par sa lourdeur face au multi-cloud, le mainframe a encore de l’avenir, selon BMC Software.

Pas moins de 91% des personnes interrogées dans le cadre du Mainframe Research Report voient l’ordinateur central comme une plateforme viable sur le long terme. Et envisagent sa croissance.

Pour son 12ème rapport annuel, l’éditeur informatique a interrogé quelque 1069 techniciens et responsables, dont 34% de cadres dirigeants, à partir d’un formulaire traduit en 6 langues (anglais, français, allemand, espagnol, portugais et italien).

Il en ressort une image plutôt prompte à casser les idées reçues autour des solutions matérielles de l’informatique centralisée.

Tâches stables ou en augmentation

«  En fait, 70 % des répondants prévoient que la charge de travail [sur les mainframe] demeurera stable ou augmentera. Le nombre de charges de travail qui migrent hors de la plate-forme a en fait diminué. Ça ne ressemble pas à une extinction, n’est-ce pas ? », interroge faussement John McKenny, Responsable marketing et support client pour les solutions z/OS de BMC par voie de blog.

De fait, selon l’étude, le Big Data et l’analytique tendent à redonner une seconde jeunesse au mainframe alors que ces applications figurent parmi celles qui connaissent la plus forte croissance.

Qui plus est, Java est utilisé sur 63% des solutions et l’automatisation est devenue une priorité. Autant d’évolution qui ne sonnent pas comme une volonté d’abandonner ce modèle de puissance informatique.

Une majorité des responsables de moins de 50 ans

Autre idée fausse, les mainframes seraient l’apanage des informaticiens vieillissants. 53% des sondés ont ainsi moins de 50 ans (et plus de 30) contre 43% entre 50 et 64 ans.

« Ces professionnels ont tous des perspectives plus positives pour le mainframe et croient clairement en la puissance et la valeur de la plate-forme », ajoute le porte-parole de BMC.

D’ailleurs, le nombre de responsables qui envisagent une augmentation des tâches informatiques sur mainframe est passé de 42% en 2016 à 47% cette année. Et 66% entendent se concentrer sur la réduction des arrêts planifiés de maintenance.

Et pour cause : des transactions par cartes bancaires aux systèmes de réservation de voyages en passant par les systèmes d’inventaires, une proportion importante de transactions sur la planète passe encore aujourd’hui par des mainframes.

Une situation qui n’est visiblement pas prête de changer drastiquement.


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