Le manchot Linux au secours de la Bourse japonaise

La deuxième Bourse mondiale, celle de Tokyo, fait maintenant confiance à Linux pour assurer ses transactions.

Le Tokyo Stock Exchange (TSE), plus prosaïquement connu comme étant la Bourse de Tokyo, est la deuxième place boursière au monde. Elle a récemment basculé son système informatique vers une solution Red Hat Enterprise Linux, laquelle fonctionne sur des serveurs Intel fournis par Fujitsu.

Le but est ici de pouvoir proposer une plate-forme d’échanges capable de réagir plus rapidement que précédemment. Les ordres sont ainsi validés en seulement quelques millisecondes. De surcroit, ce système est capable de prendre en compte dix fois plus de transactions simultanées. Cette solution de nouvelle génération est aujourd’hui utilisée pour toutes les opérations monétaires du TSE.

« Grâce à notre plate-forme d’échange de nouvelle génération ‘arrowhead’ et ses vitesses de distribution de l’ordre de la milliseconde, le Tokyo Stock Exchange atteint un nouveau niveau d’innovation technique », se réjouit Yoshinori Suzuki, directeur général et directeur informatique du TSE.

Le choix de Linux, et de l’offre de Red Hat, n’a ici rien d’étonnant. En 2009, la compagnie a largement œuvré dans le domaine du temps réel et a finalisé le déploiement de la solution du Chicago Mercantile Exchange. Rappelons qu’il s’agit là de la plus grande place de marché au monde: un projet pharaonique pour l’éditeur américain, qui a – sans aucun doute – permis de gagner la confiance du TSE.