Le mode SaaS chez Osiatis avec BMC Software

S’étant spécialisé dans « l’infogérance de transformation« , Osiatis rêvait depuis longtemps de fournir une gestion de services IT en mode SaaS.

Il s’y lance car il a fini par trouver l’outil qui convient, conforme au référentiel des meilleures pratiques ITIL, de surcroît.

«ITSM v7.0, explique Pascal Dubois, directeur architecture et ingénierie des infrastructures d’Osiatis, est le seul outil du marché permettant de cloisonner plusieurs clients sur la même plate-forme et de les gérer de manière homogène.»

En partenariat étroit avec BMC Software, la SSII sera ainsi la première en France à proposer, en mode locatif et en ligne, une large gamme de services aux applications : gestion des demandes de services, des incidents, des problèmes, des changements, de parc et des niveaux de services.

Toutes les applications métiers peuvent être concernées, à partir de 1.000 postes. « Mais à une condition, précise Pascal Dubois : « que l’infrastructure sous-jacente soit déjà bien industrialisée. »

L’existence et l’entretien d’une CMDB (base de données de gestion des configurations), en revanche, n’est pas un préalable:

« Nous demanderons à l’entreprise de nous confier ses données et nous les mettrons nous-mêmes dans la CMDB d’ITSM v7.0, quitte à les enrichir au fur et à mesure ».

La mise en production n’est donc pas presse-bouton. Il faut prévoir un délai de 6 à 8 semaines pour la revue de l’existant, la collecte des données clés, le paramétrage, la présentation d’une maquette, la recette, le paramétrage définitif et la formation.

Deux marchés sont visés : les moyennes entreprises, pour lesquelles une telle gestion en mode licence serait hors de portée financièrement, d’une part, et les grands comptes, qui peinent à recruter des administrateurs systèmes et de bases de données, d’autre part.

Osiatis mobilise une vingtaine de personnes pour cette offre SaaS. Depuis son centre de télé-services de Vélizy, la SSII garantit une disponibilité de 99,98% et une surveillance 24 h/24, mais n’interviendra qu’aux heures ouvrées. Une dizaine de clients devraient signer d’ici la fin de l’année.