Le nouveau Time Warner signe un bon 1er trimestre

La publicité en ligne autour des services ouverts d’AOL a progressé de 40%
sur un

La nouvelle stratégie mondiale de Time Warner commence à payer. Il y a un an, le géant des médias annonçait un changement radical du modèle économique concernant sa branche la plus malade : AOL.

Outre la cession des activités d’accès en Europe, le groupe américain annonçait l’ouverture des services en ligne d’AOL (mail, IM…) et de ses contenus à tous les internautes alors qu’il les réservait jusqu’alors à ses abonnés. AOL décidait donc de miser sur la publicité en ligne pour accroître son chiffre d’affaires.

Ce qui semble se vérifier. Au premier trimestre, AOL annonce des revenus publicitaires en hausse de 40% à 549 millions de dollars alors que le chiffre d’affaires de l’accès baisse de 43%.

Finalement, les revenus globaux d’AOL ont reculé de 25% sur un an.

En France, où ce recentrage est également effectif depuis un an, le chiffre d’affaires publicitaires devrait progresser cette année de 50%. Il avait atteint 95 millions d’euros en 2005 et 126 millions en 2006.

Pour autant, le premier groupe de médias du monde a vu son bénéfice net baisser à 1,2 milliard de dollars, ou 31 cents par action, contre 1,5 milliard (32 cents) un an plus tôt.

Hors plus-values liées à des cessions, le bénéfice par action est ressorti à 22 cents, au-dessus du consensus de Wall Street qui était de 20 cents.

Le chiffre d’affaires du groupe s’est inscrit en hausse de 9% à 11,2 milliards de dollars, alors que les analystes tablaient en moyenne sur 11,1 milliards.

Le CA du câble a augmenté de 61% et son résultat opérationnel avant dépréciation et amortissement a progressé de 54%, porté par la croissance tirée de nouvelles acquisitions.

Le CA de la division cinéma, avec les studios Warner Bros, a reculé de 1%.

Le CA des réseaux câblés est lui resté étal mais le bénéfice opérationnel de cette branche a progressé de 6% grâce à une hausse des revenus des abonnements.

Le CA de la branche édition a lui reculé de 1% et son bénéfice opérationnel a chuté de 49%, en raison de coûts de restructuration accrus.