Le projet Venice va faire voler en éclats certaines règles des FAI

Ah Venice; ses gondoles, son palais des Doges, son campanile, sa lagune, son
carnaval?et ses films à la demande

En réalité derrière ce nom fameux qui évoque une belle et très ancienne italienne se cache le futur service de VOD (Vidéo on demand) des créateurs de Skype.

Selon le site Outlaw, son fonctionnement violerait les conditions d’utilisation signées par les abonnées de certains FAI.

La plate-forme de télévision Venice Project serait d’après le site proche des maisons d’édition « un danger pour les abonnés «  , dans la mesure ou en à peine quelques heures de téléchargement il ferait exploser la limite mensuelle de bande passante à disposition des internautes disposant d’un abonnement limité.

Venice,qui est encore en bêta test, permet de télécharger 320 megabytes par heure. De quoi faire flamber rapidement l’abonnement de ceux qui disposent d’une bande passante ‘capped’, c’est à dire limitée ou allouée dans ce sens ou l’abonné ne peut pas dépasser une certaine vitesse ou une certaine quantité sous peine d’être surfacturé .

Le projet Venice, imaginé par les créateurs scandinaves de Kazza et de Skype, Janus Friis et Niklas Zennström, est en bêta test auprès de 6000 privilégiés et devait être lancé l’an dernier.

La vitesse de transfert est précisée dans la documentation envoyée aux bêta-testeurs et les instructions sont très claires : « Le projet Venice est une application de streaming vidéo et par conséquent elle utilise une grande bande passante. »

Le texte précise également qu’avant de se lancer dans l’utilisation du programme, il est de bon alois de vérifier auprès de son FAI les conditions d’utilisation de son abonnement.

Pour voir une heure de film, il faut tout de même compter 320 MB de download et 105 MB d‘upload. Ainsi toutes les dix heures le service va utiliser 1 Gigabyte.

Reste que malgré ce problème les premiers échos des testeurs sont très positifs, selon nos informations cette application est très réussie, simple et rapide, un peu trop au goût de certains FAI.