Le rejet en appel de SCO ne change rien

La communauté Linux n’a pas à se réjouir du rejet en appel de SCO contre DaimlerChrysler. Cette affaire n’a que peu de liens avec les actions de SCO contre les développeurs et utilisateurs de Linux

Présentée à l’origine comme étant une action contre un ‘gros’ utilisateur de Linux, le procès intenté par SCO, le propriétaire des droits d’Unix, contre le constructeur automobile DaimlerChrysler aura plutôt des allures de pétard mouillé !

A l’origine de cette affaire, Unix. Comme 3.000 autres clients de SCO, le fabricant a reçu un courrier lui intimant le droit de SCO à exercer une clause prévue au contrat de licence Unix : réaliser un audit sur l’utilisation d’Unix dans l’entreprise. Et accessoirement contrôler que le code source Unix n’est pas détourné? 1.500 licenciés Unix, soit la moitié des possesseurs d’une licence, n’ont pas daigné répondre à la demande de SCO. DaimlerChrysler figure parmi eux, et c’est à ce titre que SCO a entamé une procédure, qu’il a perdu en première instance et qu’il vient de perdre en appel. Le fond de l’affaire SCO/Linux reste les procédures lancées par SCO contre IBM et Novell (SuSE), accusés d’avoir copié dans Linux du code confidentiel Unix objet des droits de SCO.