Le sans contact, un mode de paiement d’avenir

Selon le cabinet SIA Conseil, pas moins de 2 milliards de transactions basées sur le « sans contact » devraient être enregistrées à l’horizon 2012

Le « sans contact « , un mode de paiement d’avenir ? Sans aucun doute. Dans un entretien accordé aux Echos, le cabinet SIA Conseil décortique un mode de paiement qui pourrait être appelé à un avenir radieux.

L’horizon 2012 devrait apparaître comme une étape décisive pour la technologie basée sur la NFC (Near Field Communication). « Cela devrait représenter 2 milliards d’opérations en 2012, ce n’est pas neutre« , souligne Thomas Rocafull, directeur associés du cabinet.

Dans l’attente, les opérateurs et les banques commencent déjà à se positionner. Les banques évaluent les différents scénarios envisageables. Micropaiements (inférieurs à 20 euros), les dépenses supérieures (jusqu’à 500 euros) pourraient peu à peu être réglées par le biais de cartes ou de téléphones « sans contact ».

La carte bleue et les chèques pourraient peu à peu s’effacer pour laisser place à ce mode de règlement d’un nouveau genre.

Cependant, beaucoup de choses restent à faire, notamment entre les banques et les opérateurs de téléphonies. Les deux partenaires ne semblent pas, pour le moment, avoir avancé suffisamment pour établir une modèle économique rémunérateur.

Pour Thomas Rocafull, les banques et les réseaux de cartes sont indubitablement en position de force. Selon SIA Conseil, ce déséquilibre pourrait conduire à un raidissement des positions. En clair, aux banques le volet financier, et aux opérateurs le volet regardant le transfert des données.

En fait, les fabricants pourraient bien être les seuls à se frotter les mains. Les fabricants de puces, d’abord, devraient multiplier les unités capables d’utiliser la technologie NFC. Les fabricants de terminaux, de leur côté, verraient s’ouvrir un nouveau marché de terminaux aptes à accueillir les puces dédiées et capables de communiquer avec les terminaux de paiement.