Le traducteur de Google montre vite ses limites

Le moteur de recherche le plus connu de la planète propose un nouveau service
: un traducteur multilingues

Google franchit la barrière des langues. Le 23 mai, les responsables de Google exprimaient leur « joie d’annoncer l’arrivée d’un traducteur multilingues (www.translate.google.com) donnant la capacité aux utilisateurs de traduire les résultats de leurs recherches en langue étrangères dans leur langue maternelle » et de traduire des textes.

Le géant de Mountain View indique que son outil est disponible en Anglais, évidemment, en Arabe, en Français, en Allemand, en Japonais, en Coréen, en Italien, en Portugais, en Russe ou encore Chinois simplifié. Les principales langues du monde industrialisé en somme. Les responsables de la firme ne disent pas si le nombre de langues augmentera ou pas.

Concrètement, l’internaute entre un mot clé, comme pour une recherche classique et définit sa langue maternelle. La page de résultats listera alors tous les sites correspondant mais avec des descriptifs traduits dans la langue choisie. Les descriptifs dans la langue originale sont également présentés.

L’outil permet également de traduire des mots, des phrases ou des pages Web en saisissant un texte ou par un simple copier-coller.

Dans les deux cas, on s’aperçoit que les traductions sont assez approximatives. On est ici dans le mot à mot plus que dans la traduction digne de ce nom. Pour autant, l’outil en beta est appelé à s’améliorer.

D’ailleurs, les responsables de la firme ont avoué que le moteur n’était pas encore « parfait« .

Après avoir « universalisé » son moteur, et fournit la possibilité aux internautes d’accéder à différents contenus à partir d’une recherche, la firme souhaite en faciliter la lecture en s’attaquant cette fois aux langues. Manière pour Google de confirmer, s’il en était encore besoin, son statut de moteur de recherche dominant et incontournable.