Le Typosquatting, une plaie pour les entreprises

Les 500 plus grandes entreprises ont toutes un secteur
victime du typosquatting

Il ne s’agit pas d’une nouvelle mode. Le typosquatting est une méthode de plus en plus utilisée par les fraudeurs pour gagner de l’argent. Le mode opératoire est simple : utiliser le nom de site d’une grande entreprise, en modifier une ou deux lettres et puis attendre. Les clics générés sur ces faux sites ne rapportent pas beaucoup mais la totalité sur une année peut générer des millions de dollars.

Une étude réalisée par Out-LAW, un site géré par Pinsent Mansion, un cabinet d’avocats britannique, explique le phénomène. Selon le cabinet, les adresses des grandes firmes servent de cible idéale. Les 500 plus grandes entreprises ont toutes un secteur victime du typosquatting.

Lee Curtis, un spécialiste des marques déposées de Pinsent Mansion, explique. « Si le cyber-squatteur utilise un site Internet qui comporte une ou deux lettres différentes de celui d’une marque déposée, et que l’adresse squattée rapporte de l’argent, on peut argumenter sur le fait qu’il utilise la marque dans un but commercial« .

Les entreprises victimes ne peuvent que déplorer cette nouvelle pratique. Le typosquatting détruit le nom et sape la confiance que les firmes ont mis du temps à bâtir avec leurs clients.

La pratique frauduleuse a déjà fait un certain nombre de victimes. Et Microsoft en sait quelque chose. La firme de Redmond a déjà ?à son actif’ plus de 2.000 sites enregistrés par jours qui utilisent sa marque commerciale. Si les trois quart d’entre eux sont la propriété de professionnels, un quart d’entre eux appartient à des cyber-squatteurs.