Le virus SRAS pèse sur les ventes de mobiles

Les constructeurs de portables sont obligés de revoir leurs prévisions à la baisse

L’Asie est le premier marché pour les fabricant de mobiles. Alors quand le continent est malade, en l’occurence à cause du corona-virus SRAS, c’est tout le secteur qui tousse. Déjà confrontés à un marché qui peine à re-décoller, les constructeurs sont bien forcés de revoir leurs prévisions à la baisse.

Ainsi, le numéro deux mondial, l’américain Motorola vient d’annoncer qu’il diminue ses prévisions de chiffre d’affaires et de résultat pour le deuxième trimestre en raison de ventes en baisse en Asie. Conséquence sur les semiconducteurs Pessimiste, le groupe compte également réviser à la baisse ses prévisions pour l’ensemble de 2003, sans doute à l’occasion de la publication des résultats du deuxième trimestre le mois prochain. L’entreprise juge que le-dit virus (syndrome respiratoire aigu sévère ou Sras) risque également d’affecter les comptes des troisième et quatrième trimestres. Le Sras a pesé sur les ventes de mobiles dans la mesure où des milliers de personnes sont en quarantaine chez eux et où les fabricants locaux ont des excédents de stocks. Cette hausse des stocks est également valable pour les composants de ces téléphones, ce qui touche également la division semiconducteur de Motorola, qui est, elle aussi, affectée par le Sras. D’ailleurs, c’est tout le marché des puces qui est en train actuellement de souffrir. Car, comble d’infortune, le site de production de puces de Sendai, au Japon, a été endommagé fin mai par un séisme, entraînant de nouveaux coûts de réparation et de nettoyage.