Pour gérer vos consentements :
Categories: Régulations

Le voilier solaire a disparu !

Lancé par une fusée soviétique SS-N-18 modifiée à partir d’un sous-marin submergé en mer de Barents, le satellite Cosmos-1 ne donne plus signe de vie ! Une panne sur le premier étage de la fusée, 83 secondes après son lancement, ne lui a pas permis d’atteindre l’orbite prévue.

Pour les militaires soviétiques, la mission est un échec. Mais pour les responsables du projet privé, la Planetary Society, la réception de signaux entre mardi et mercredi dernier confirmerait que le satellite est actif, mais sur une orbite plus basse que celle prévue. Oui mais où est-il donc? Et dans quel état? Est-il retombé sur Terre ? Aucune réponse définitive n’a été apportée à ces questions. Cosmos-1 est considéré comme perdu selon l’agence spatiale Roskosmos. La dernière déclaration de Louis Friedman, directeur du projet, ne laisse plus planer le moindre doute ! Il évoque une ‘erreur‘. Il ferait sans doute mieux d’évoquer ‘les’ erreurs, car c’est la seconde fois que Cosmos-1 échoue. Et pour le même motif, déficience de la fusée porteuse ! A suivre ci-dessous Cosmos-1, le premier vaisseau solaire

Le principe du voilier solaire est de propulser un vaisseau spatiale par la seule pression des photons émis par le soleil. Une source inépuisable à l’échelle humaine, et qui en théorie devrait permettre de propulser le vaisseau sans carburant, et avec une accélération progressive de la vitesse supérieure à celle obtenue avec ce dernier. La NASA (USA), comme l’ESA (Europe) ou l’agence spatiale russe, travaillent sur des projets identiques, mais la principale limite provient des voiles solaires, qui risquent de ne pas résister à des projections de particules et pourraient se désagrèger avec le temps. Cosmos-1 est un projet exemplaire, puisque privé, qui n’a pas hésité à affronter la NASA. Le but de l’expérimentation était de démontrer qu’un vaisseau solaire peut être dirigé dans l’espace, avec un coût dix fois inférieur à celui de la NASA. Le projet Cosmos-1 de la Planetary Society a coûté 4 millions de dollars, en grande partie financés par une donation de la société Cosmos Studio, dirigée par Ann Druyan, la femme de l’astronome Carl Sagan.

Recent Posts

Treize ans après, fin de parcours pour Women Who Code

Après avoir essaimé dans 145 pays, la communauté de femmes de la tech Women Who…

3 heures ago

Broadcom : la grogne des fournisseurs et des utilisateurs converge

Les voix du CISPE et des associations d'utilisateurs s'accordent face à Broadcom et à ses…

4 heures ago

Numérique responsable : les choix de Paris 2024

Bonnes pratiques, indicateurs, prestataires... Aperçu de quelques arbitrages que le comité d'organisation de Paris 2024…

21 heures ago

Programme de transfert au Campus Cyber : point d’étape après un an

Le 31 mars 2023, le PTCC (Programme de transfert au Campus Cyber) était officiellement lancé.…

24 heures ago

Worldline fait évoluer sa gouvernance des IA génératives

Nicolas Gour, DSI du groupe Worldline, explique comment l’opérateur de paiement fait évoluer sa gouvernance…

1 jour ago

À trois mois des JO 2024, le rappel cyber de l’ANSSI

Comme avant la Coupe du monde de rugby, l'ANSSI dresse un état des lieux de…

1 jour ago