Le Wi-Fi, talon d’Achille de l’iPad?

Il n’y a pas qu’en Israël que l’iPad se fait refouler. Dans les univesités américaines aussi. Toujours à cause du wifi.

Au Pays de l’Oncle Sam, le patriotisme n’est plus ce qu’il était. D’après le Wall Street Journal (16/04), trois grandes universités américaines ont banni l’iPad de leurs campus. En cause pour l’Université Georges Washington (Washington) et pour l’Université de Princeton (Etat du New Jersey), des problèmes de sécurité de son réseau sans fil Wi-Fi. Princeton pointe de « mauvais fonctionnements qui pourraient affecter l’ensemble de son réseau informatique ».

Et comme jamais deux sans trois, l’Université Cornell (Etat de New-York) s’est elle aussi inquiétée des « problèmes de connexion » de l’iPad et de la saturation de son réseau interne. Encore un mauvais coup de pub pour Apple qui, décidément, joue de malchance avec l’iPad.

Après le report du lancement de la tablette à la fin du mois de mai dans huit pays du monde entier (France, Australie, Canada, Allemagne, Italie, Japon, Espagne, Suisse et Royaume-Uni) Apple a aussi annoncésans explications le report au 7 mai de la sortie de l’iPad 3G sur le territoire américain.

Et cela sans compter la décision du ministère de la Communication israélien qui a ordonné à ses douaniers de se saisir des iPad à la frontière comme le rapportait le 15 avril dernier le journal israélien en ligne Haaretz , pour non conformité aux normes wifi. Les iPad importés s’appuient en effet sur les normes de communication sans fil américaines alors qu’Israël s’appuie sur les standards européens. Sale temps pour l’iPad.