L’électronique japonaise au beau fixe

Les géants nippons constatent un redresement majeur de leur activité

Téléphones mobiles, appareils multimédias nomades, téléviseurs à écrans plats: autant de succès qui ont permis aux géants de l’électronique japonaise de sortir de l’ornière.

NEC a ainsi pu afficher un bénéfice net de 11,1 milliards de yens (84 millions d’euros) sur le troisième trimestre de l’exercice en cours, alors qu’il avait subi une perte de 4,5 milliards de yens une année auparavant. Son bénéfice d’exploitation a bondi de 44,4% à 33,5 milliards de yens. Fujitsu a dégagé sur les trois mois achevés fin décembre un bénéfice d’exploitation de 10,1 milliards de yens, lui aussi comparé à une perte sur la même période de 2002 de 13,1 milliards de yens. Son résultat net s’est trouvé excédentaire de 7,6 milliards de yens, après deux trimestres consécutifs de pertes. Toshiba a vu au troisième trimestre 2003/2004 sa perte nette se creuser à 9,2 milliards de yens, car il n’a pas bénéficié d’une remise d’impôt acquise un an auparavant. Mais, tout comme ses deux compatriotes, il a affiché une amélioration spectaculaire de son activité avec un bon de 478% du bénéfice d’exploitation à 14 milliards de yens, sur un chiffre d’affaires de près de 1.325 milliards de yens. « En plus de nos efforts de réduction des coûts, nous commençons à constater une nette hausse de la demande de puces électroniques et de produits numériques », a déclaré le directeur adjoint de Toshiba, Sadazumi Ryu. Enfin, Canon numéro un japonais de la bureautique, a dégagé en 2003 un bénéfice net consolidé en hausse de 45% à 275,7 milliards de yens (2,10 milliards d’euros). Son chiffre d’affaires a augmenté de 8,8% à 3.198 milliards de yens.