Lenovo ThinkStation E31 : un pont entre ordinateurs et stations de travail

Lenovo cale sa ThinkStation E31 en entrée de gamme

Il manquait au catalogue de Lenovo une station de travail d’entrée de gamme, apte à faire office de pont avec les ordinateurs de bureau. C’est chose faite avec la ThinkStation E31, qui remplit cet office à l’aide de son processeur Xeon E3 Ivy Bridge.

Lenovo poursuit sa tournée printanière sur le front des stations de travail et intronise à son catalogue l’E31, une retardataire d’entrée de gamme, nouvelle représentante d’une famille ThinkStation récemment déclinée à la sauce Xeon E5.

Au format tour ou mini-tour (SFF, pour Small Form Factor), ce sont cette fois les processeurs Intel Xeon E3-1200 v2 qui font figure de guest stars et d’ambassadeurs de l’architecture Ivy Bridge, en remplacement de la vieillissante génération Sandy Bridge. Gravés de 32 à 22 nm, ils embarquent 2 ou 4 cœurs sur un socket LGA 1155, pour une fréquence nominale de 2,3 GHz, portée jusqu’à 3,7 GHz en mode turbo. En conjonction avec une alimentation efficace à 92 %, l’enveloppe thermique atteint les 87 W en pic pour le plus puissant des E3.

Quoique Lenovo propose une version plus économique munie d’un Core i7 à double cœur, l’heure est à la différenciation face aux postes de travail traditionnels. Pour autant, l’E31, qui investira les États-Unis à la mi-juillet pour quelque 629 dollars HT (environ 590 euros TTC) dans sa configuration de base, ne saurait soutenir la comparaison avec l’offre plus complète, mais aussi plus onéreuse, que constituent les C30 et D30, autres ThinkStation dévoilées le mois dernier, respectivement pour 1275 euros TTC et 1410 euros TTC.

À cet égard, il ne s’agira vraisemblablement pas de satisfaire les attentes des professionnels de la création graphique, mais davantage les besoins de marchés verticaux tels le paramédical et la finance. Et pour cause : aux antipodes des cartes graphiques Nvidia Quadro dont sont dotées C30 et D30, l’E31 tire parti du composant HD Graphics P4000, partie intégrante de la plate-forme Ivy Bridge.

ATI aux abonnés absents

À la clé, une prise en charge de DirectX 11, de la mémoire cache de niveau 3 et globalement un débit double en rapport au HD Graphics 3000 caractéristique du Sandy Bridge. Ce qui permet de gérer trois affichages en simultané, bien que cette éventualité soit plutôt du ressort des cartes Quadro, proposées en option jusqu’au modèle Q4000 et ses 2048 Mo de GDDR5 à 256 bits. L’ATI Radeon en fait les frais.

Lenovo adjoint à cet ensemble l’USB 3.0 et jusqu’à trois baies de stockage Sata à 6 Gbit/s, pour une capacité de stockage maximale de 9 To. Windows 7 Édition Professionnelle reste le système d’exploitation de référence de par sa compatibilité logicielle, avec des solutions telles Autodesk, Matlab ou les produits Adobe.