Lent retour à la normale pour BlackBerry

crédit photo © Andy Dean Fotolia.com

La panne géante qui a privé les utilisateurs de BlackBerry touche à sa fin selon RIM. Mais des dysfonctionnements demeurent… et les défections se multiplient.

Mauvaise passe pour RIM (Research in Motion) dont les récentes pannes intempestives de ses serveurs ont privé d’accès nombre des utilisateurs de BlackBerry aux services de messagerie (instantanée et courriels) et web sur plusieurs continents. Résultats, les défections s’enchaînent au profit de la concurrence. En perte de vitesse sur le marché des smartphones, RIM n’avait vraiment pas besoin de cet incident qui sonne comme un coup de grâce.

Alerté et fustigé sans retenue par des millions de mobinautes orphelins d’une connexion au monde virtuel, le constructeur canadien s’était empressé de décréter le retour à la normale, durant la journée de mardi 11 octobre, quelques heures après la détection de cette panne générale. Mais le destin technologique en a voulu autrement. Le black out s’est poursuivi sans commune mesure et s’est même étendu à l’Afrique, quand il n’affectait à l’origine « que » l’Europe, le Moyen-Orient, l’Asie et le continent américain dans son intégralité.

Rétablissement global imminent

Les observateurs, un temps persuadés qu’il s’agissait d’une interruption de service côté serveur, ont vu leurs spéculations remises en cause par les déclarations officielles du constructeur qui a évoqué des dysfonctionnements logiciels. A 5h30 heure de Paris, ce jeudi 13 octobre, le groupe canadien a mis à jour le fil d’urgence établi pour l’occasion sur son site officiel. Les dernières conclusions se veulent toutefois rassurantes, bien qu’un peu hâtives…

Elles font en effet état de l’imminence d’un rétablissement global, notamment aux Etats-Unis, au Canada et en Amérique latine, « malgré certaines disparités régionales et des temps de réponse encore plus longs qu’à l’accoutumée ». Courriels, discussions instantanées, chargement de pages Web… pour l’ensemble des zones mentionnées, toutes les données transitent à nouveau sans heurts par les serveurs de RIM, trois opérateurs sud-américains exceptés, signale ITespresso.fr.

Quant à l’Europe, elle a retrouvé la messagerie sous toutes ses formes, mais le navigateur Internet affiche encore une page blanche, vraisemblablement l’une des dernières à tourner pour clore cet obscur chapitre de l’histoire des BlackBerry.

Crédit photo : © Andy Dean – Fotolia.com